Loïc Désiré a tapé du poing sur la table. Le directeur sportif du Stade Rennais a accordé un long entretien à Ouest France pour clarifier la situation d'Habib Beye. « Il n'y a pas d'ambiguïté », a-t-il martelé, alors que l'entraîneur breton fait face à une vague de critiques après le début de saison décevant du SRFC.
Le timing n'est pas anodin. Rennes traverse une zone de turbulences avec seulement 10 points pris en sept journées de Ligue 1. Pire : l'inconsistance des performances agace tout le monde. « Nous ne pouvons pas continuer à vivre des fluctuations si marquées », a lâché Désiré. Certains joueurs doivent intensifier leur engagement, selon lui. Il attend davantage des nouvelles recrues, mais pas uniquement d'elles.
Toujours dans cet entretien, le directeur sportif a profité de cette prise de parole rare pour recadrer le discours ambiant. Mohamed Toubache-Ter avait notamment affirmé que la direction, menée par Arnaud Pouille, commençait à douter sérieusement de la pertinence du choix Habib Beye. Faux selon Loïc Désiré
Le message est clair : Rennes fait bloc autour de son coach. Même si la leçon tactique reçue face au RC Lens (0-0) et le nul rageant au Havre (2-2) ont exposé les limites du projet. Le système à cinq défenseurs d'Habib Beye bride le potentiel d'un secteur offensif pléthorique. Ses changements tardifs et son manque d'anticipation font grincer des dents.
Le timing n'est pas anodin. Rennes traverse une zone de turbulences avec seulement 10 points pris en sept journées de Ligue 1. Pire : l'inconsistance des performances agace tout le monde. « Nous ne pouvons pas continuer à vivre des fluctuations si marquées », a lâché Désiré. Certains joueurs doivent intensifier leur engagement, selon lui. Il attend davantage des nouvelles recrues, mais pas uniquement d'elles.
Toujours dans cet entretien, le directeur sportif a profité de cette prise de parole rare pour recadrer le discours ambiant. Mohamed Toubache-Ter avait notamment affirmé que la direction, menée par Arnaud Pouille, commençait à douter sérieusement de la pertinence du choix Habib Beye. Faux selon Loïc Désiré
Le message est clair : Rennes fait bloc autour de son coach. Même si la leçon tactique reçue face au RC Lens (0-0) et le nul rageant au Havre (2-2) ont exposé les limites du projet. Le système à cinq défenseurs d'Habib Beye bride le potentiel d'un secteur offensif pléthorique. Ses changements tardifs et son manque d'anticipation font grincer des dents.
Un bilan après Auxerre et Nice
Selon plusieurs sources dont Jeunesfooteux, Habib Beye dispose d'une deadline informelle fixée à la prochaine trêve internationale, sauf déroute face à l'AJ Auxerre. Une information pas confirmée par Loïc Désiré, mais qui n'a pas pour autant été démentie.
En coulisses, les Pinault suivent la situation de très près. Le propriétaire du club, déterminé à voir Rennes revenir au premier plan, ne veut plus revivre une saison en dents de scie. Si la dynamique ne s'inverse pas rapidement, un changement d'entraîneur dès novembre n'est pas à exclure. Des noms circulent déjà : Philippe Clement, Thiago Motta et Laurent Blanc seraient dans le viseur.
Pour l'instant, Beye garde une confiance toute relative de ses dirigeants et de son vestiaire. Son contrat court jusqu'en 2026, avec une année supplémentaire en cas de qualification européenne. Mais l'équilibre est fragile. La déclaration de Loïc Désiré tente d'apaiser les tensions avant deux matchs cruciaux. Auxerre et Nice devraient permettre de clarifier la situation.
En coulisses, les Pinault suivent la situation de très près. Le propriétaire du club, déterminé à voir Rennes revenir au premier plan, ne veut plus revivre une saison en dents de scie. Si la dynamique ne s'inverse pas rapidement, un changement d'entraîneur dès novembre n'est pas à exclure. Des noms circulent déjà : Philippe Clement, Thiago Motta et Laurent Blanc seraient dans le viseur.
Pour l'instant, Beye garde une confiance toute relative de ses dirigeants et de son vestiaire. Son contrat court jusqu'en 2026, avec une année supplémentaire en cas de qualification européenne. Mais l'équilibre est fragile. La déclaration de Loïc Désiré tente d'apaiser les tensions avant deux matchs cruciaux. Auxerre et Nice devraient permettre de clarifier la situation.