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L'OGC Nice lâché par Jim Ratcliffe et INEOS ! Urgence chez les Aiglons !

Rédigé le Mercredi 17 Décembre 2025 à 14:27 écrit par



L'OGC Nice se consume petit à petit dans l'une des plus graves crises de son histoire moderne, et son propriétaire britannique fait le choix du silence total. Alors que le club azuréen vient d'enchaîner neuf défaites consécutives toutes compétitions confondues et est au cœur de tensions explosives avec ses supporters, Sir Jim Ratcliffe demeure injoignable. Selon France Bleu Azur (Ici), le patron d'INEOS "laisse pourrir la situation et n'intervient pas".

Cette attitude est d'autant plus révélatrice qu'une offre de rachat serait restée sans réponse pendant plusieurs semaines. Le milliardaire britannique, régulièrement présent à Old Trafford pour superviser Manchester United, autre club de sa galaxie, refuse désormais de répondre aux sollicitations concernant Nice. Une gestion par l'abandon qui désespère toutes les parties prenantes d'un club à la dérive.​

Les stigmates d'une crise sportive historique

Les chiffres parlent d'eux-mêmes et racontent un naufrage sans précédent. L'OGC Nice occupe désormais la 13e place de Ligue 1 avec seulement 17 points après 16 journées, soit une dégringolade vertigineuse pour un club qui visait le top 5 voire 6 il y a quelques mois. La série noire atteint des sommets calamiteux : neuf défaites consécutives, dont six en championnat et trois en Ligue Europa, égalant puis pulvérisant le pire record de l'histoire du club établi en 2013.​

Le bilan européen confine au cauchemar. Lanterne rouge de la Ligue Europa avec zéro point en six journées, Nice a enchaîné 18 matches sans victoire en compétition continentale, un record national pour un club français. 

Le désengagement programmé d'INEOS

L'histoire du désintérêt de Ratcliffe pour Nice ne date pas d'hier. Dès mars 2025, le Britannique confiait au Times qu'il n'appréciait pas "particulièrement aller voir jouer Nice car le niveau n'est pas assez élevé", jugeant le championnat français insuffisant pour susciter son enthousiasme. Ces déclarations polémiques avaient alors relancé les rumeurs de vente, INEOS mandatant la banque Lazard pour trouver un acquéreur à hauteur de 250 millions d'euros.​

Mais depuis, rien n'a avancé. Le groupe pétrochimique, qui avait racheté le club pour 100 millions d'euros en 2019, semble avoir acté son retrait stratégique. L'investissement colossal de Ratcliffe dans Manchester United expliquent en partie cette volonté de désengagement. Mais l'absence totale de communication et de réactivité face aux offres de reprise témoigne un peu plus du mépris qu'a le milliardaire britannique envers l'OGC Nice.

La situation actuelle incarne l'échec total d'une multipropriété mal gérée. Le président Fabrice Bocquet, qui a succédé à Jean-Pierre Rivère en juillet 2025, tente de "recoller les morceaux" dans un contexte empoisonné par l'effondrement des droits TV et l'hémorragie sportive. L'entraîneur Franck Haise reconnaît lui-même son impuissance : "Je ne peux pas faire grand chose de plus [...] Je n'ai pas beaucoup de poids sur le mercato, je ne tiens pas les cordons de la bourse".​

Entre un propriétaire aux abonnés absents, des supporters en rupture totale après les incidents violents du centre d'entraînement, et une équipe plongée dans le doute, l'OGC Nice attend désormais un sauveur qui ne vient pas. Le prochain match contre Saint-Étienne en Coupe de France s'annonce comme un nouveau test de résilience pour un club abandonné à son sort.

Ewan L.L
Journaliste passionné de foot et de l'Olympique de Marseille. Fan du Ribéry de la belle époque. En savoir plus sur cet auteur