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Le propriétaire d'Angers SCO fait encore parler de lui. Selon une enquête menée par Ouest-France et publiée ce samedi, Saïd Chabane est soupçonné d'avoir menacé par téléphone plusieurs supporters jugés trop critiques envers sa gestion du club. Des accusations graves qui relancent les polémiques autour du dirigeant déjà condamné pour agressions sexuelles.
"Je sais où tu habites" : des méthodes de truands
L'affaire éclate grâce au témoignage de Nathan (pas la vraie identité), fervent supporter angevin. Ce jeune homme affirme avoir reçu un appel masqué de Chabane en personne selon Ouest-France. "Directement, il a commencé à me mettre un coup de pression. Il m'a dit 'je sais où tu habites, où tu étudies'", raconte le supporter.
L'objectif ? Organiser un face-à-face pour que Nathan explique ses publications critiques sur X-Twitter. Pourtant, l'intéressé assure n'avoir "jamais insulté" le propriétaire. Son seul tort : utiliser le hashtag #ChabaneOut et revendiquer sa "liberté de parole".
Le plus troublant dans cette histoire reste la méthode employée. "Je lui ai demandé comment je pouvais le rappeler s'il voulait qu'on se rencontre, je n'avais pas son numéro. Je me souviens de sa réponse : 'j'appelle toujours en masqué'", poursuit Nathan. Une phrase qui confirme qu'il n'est pas le seul à avoir vécu cette expérience.
D'autres supporters confirment avoir reçu des appels similaires. Le premier à témoigner publiquement est @angevinn_49 sur X, qui dénonce la même méthode : appel masqué, pressions et menaces à peine voilées. Dans ce cas précis, l'appel faisait suite à un tweet "particulièrement agressif" comprenant des "injures et menaces" contre Chabane selon RMC Sport. Un message depuis supprimé.
Les témoignages se multiplient après la déroute du SCO face à Strasbourg (5-0). Ces supporters s'interrogent légitimement : comment Chabane s'est-il procuré leurs numéros de téléphone ? Selon l'enquête d'Ouest-France, ces pressions ne viendraient pas uniquement du propriétaire mais aussi "du service communication du club".
Jérôme Negroni, directeur général adjoint, dément fermement ces accusations selon RMC : "C'est totalement infondé, il n'y a jamais eu d'appel d'une ancienne employée du club à un supporter, ni d'initiative de ce type. Ça n'a jamais été les méthodes du club". Le dirigeant annonce également que le club porte plainte "pour injures publiques et menaces de mort publiques".
Cette nouvelle affaire intervient dans un contexte déjà explosif pour Chabane. Condamné en 2024 à deux ans de prison dont un avec sursis pour agressions sexuelles sur six victimes, il avait renoncé à faire appel en février dernier. Plus récemment, il avait été placé en garde à vue pour "subornation de témoin" dans le cadre de son procès.
À noter qu'aucun des supporters concernés n'aurait porté plainte selon Ouest-France, préférant témoigner anonymement. Une situation qui illustre le climat délétère régnant actuellement autour du club angevin, relégué en fin de saison dernière et actuellement 17e de Ligue 1.
L'objectif ? Organiser un face-à-face pour que Nathan explique ses publications critiques sur X-Twitter. Pourtant, l'intéressé assure n'avoir "jamais insulté" le propriétaire. Son seul tort : utiliser le hashtag #ChabaneOut et revendiquer sa "liberté de parole".
Le plus troublant dans cette histoire reste la méthode employée. "Je lui ai demandé comment je pouvais le rappeler s'il voulait qu'on se rencontre, je n'avais pas son numéro. Je me souviens de sa réponse : 'j'appelle toujours en masqué'", poursuit Nathan. Une phrase qui confirme qu'il n'est pas le seul à avoir vécu cette expérience.
D'autres supporters confirment avoir reçu des appels similaires. Le premier à témoigner publiquement est @angevinn_49 sur X, qui dénonce la même méthode : appel masqué, pressions et menaces à peine voilées. Dans ce cas précis, l'appel faisait suite à un tweet "particulièrement agressif" comprenant des "injures et menaces" contre Chabane selon RMC Sport. Un message depuis supprimé.
Les témoignages se multiplient après la déroute du SCO face à Strasbourg (5-0). Ces supporters s'interrogent légitimement : comment Chabane s'est-il procuré leurs numéros de téléphone ? Selon l'enquête d'Ouest-France, ces pressions ne viendraient pas uniquement du propriétaire mais aussi "du service communication du club".
Jérôme Negroni, directeur général adjoint, dément fermement ces accusations selon RMC : "C'est totalement infondé, il n'y a jamais eu d'appel d'une ancienne employée du club à un supporter, ni d'initiative de ce type. Ça n'a jamais été les méthodes du club". Le dirigeant annonce également que le club porte plainte "pour injures publiques et menaces de mort publiques".
Cette nouvelle affaire intervient dans un contexte déjà explosif pour Chabane. Condamné en 2024 à deux ans de prison dont un avec sursis pour agressions sexuelles sur six victimes, il avait renoncé à faire appel en février dernier. Plus récemment, il avait été placé en garde à vue pour "subornation de témoin" dans le cadre de son procès.
À noter qu'aucun des supporters concernés n'aurait porté plainte selon Ouest-France, préférant témoigner anonymement. Une situation qui illustre le climat délétère régnant actuellement autour du club angevin, relégué en fin de saison dernière et actuellement 17e de Ligue 1.
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