L'accueil
Le FC Nantes n'en finit plus avec ses démêlés judiciaires. Un an et demi après son éviction brutale en mars 2024, Jocelyn Gourvennec passe à l'offensive et réclame près de 2 millions d'euros aux Kita devant les Prud'hommes de Nantes, selon Ouest-France. L'ancien entraîneur du LOSC conteste son licenciement pour faute grave, accompagné de trois membres de son staff technique également remerciés.
Une bataille juridique qui s'annonce explosive
Arrivé en novembre 2023 pour succéder à Pierre Aristouy, Gourvennec n'aura dirigé que quinze matchs toutes compétitions confondues avec un bilan désastreux : quatre victoires, un nul et dix défaites. En Ligue 1, ses statistiques sont encore plus critiques avec seulement dix points glanés sur 39 possibles, soit une moyenne de 0,77 point par match.
Les avocats de l'entraîneur breton estiment que ce mauvais bilan sportif ne peut constituer une faute grave justifiant la rupture de son contrat, qui courait jusqu'en juin 2024. Ses avocats martèlent que l'insuffisance de résultats ne saurait être considérée comme une faute suffisamment grave.
De son côté, le FC Nantes maintient sa position par la voix de Me Jean-François Klatovsky : "la faute grave était la seule option pour mettre fin au contrat à durée déterminée d'un entraîneur qui a été engagé pour être performant et qu'il ne l'est pas et emmène le club dans le mur". L'avocat du club évoque même le spectre d'une descente en Ligue 2 avec des "conséquences économiques très lourdes".
Cette affaire rappelle étrangement celle de Pierre Aristouy, prédécesseur de Gourvennec, qui avait obtenu gain de cause en décembre 2024. Le conseil des Prud'hommes avait alors condamné Nantes à verser 730 000 euros à l'ancien entraîneur pour licenciement abusif. Un précédent qui pourrait bien encourager Gourvennec dans sa démarche.
Depuis son départ de la Beaujoire, le technicien de 53 ans a rebondi au Servette FC en Suisse, tandis que le FC Nantes continue de naviguer en eaux troubles, occupant actuellement la 15e place de Ligue 1 avec seulement six points en sept matches.
Les avocats de l'entraîneur breton estiment que ce mauvais bilan sportif ne peut constituer une faute grave justifiant la rupture de son contrat, qui courait jusqu'en juin 2024. Ses avocats martèlent que l'insuffisance de résultats ne saurait être considérée comme une faute suffisamment grave.
De son côté, le FC Nantes maintient sa position par la voix de Me Jean-François Klatovsky : "la faute grave était la seule option pour mettre fin au contrat à durée déterminée d'un entraîneur qui a été engagé pour être performant et qu'il ne l'est pas et emmène le club dans le mur". L'avocat du club évoque même le spectre d'une descente en Ligue 2 avec des "conséquences économiques très lourdes".
Cette affaire rappelle étrangement celle de Pierre Aristouy, prédécesseur de Gourvennec, qui avait obtenu gain de cause en décembre 2024. Le conseil des Prud'hommes avait alors condamné Nantes à verser 730 000 euros à l'ancien entraîneur pour licenciement abusif. Un précédent qui pourrait bien encourager Gourvennec dans sa démarche.
Depuis son départ de la Beaujoire, le technicien de 53 ans a rebondi au Servette FC en Suisse, tandis que le FC Nantes continue de naviguer en eaux troubles, occupant actuellement la 15e place de Ligue 1 avec seulement six points en sept matches.
Accueil
Envoyer à un ami
Version imprimable
Augmenter la taille du texte
Diminuer la taille du texte
Partager