Le match nul entre Toulouse et Le Havre (0-0) a basculé dans une polémique majeure. Un geste controversé d'Aron Dönnum a provoqué l'indignation du camp havrais. Et Mathieu Bodmer ne compte pas laisser passer.
À la 91e minute du match entre Toulouse et Le Havre, dimanche 2 novembre, Aron Dönnum a effectué un geste qui a immédiatement choqué. Après un duel avec Simon Ebonog, le piston norvégien a agité sa main devant son nez en regardant fixement le défenseur havrais.
Un geste que Didier Digard, l'entraîneur du HAC, a immédiatement qualifié d'intolérable. « Si on dit que c'est pas pour du racisme, c'est quoi ? C'est juste dire à mon joueur qu'il pue ? », s'est-il indigné.
Le technicien normand a même écopé d'un carton jaune pour véhémence après avoir dénoncé l'incident à l'arbitre. Comble du paradoxe : Dönnum n'a lui reçu aucune sanction sur le coup.
Mathieu Bodmer ne cache également pas sa colère. Le directeur sportif du HAC a pris la parole dans les heures suivant la rencontre pour hausser le ton : « On peut me dire ce qu'on veut, mais on a tous vu ce geste, et on a tous compris son sens. En 2025, ce n'est pas possible », a-t-il déclaré.
Le dirigeant havrais a immédiatement agi. « On a demandé aux délégués du match que ce geste figure dans leur rapport. On n'a pas pu faire cette demande à l'arbitre, car on a été autorisé à parler seulement aux délégués », explique-t-il.
Mathieu Bodmer n'en est pas resté là. Il a profité de la présence de François-Xavier Delerue, membre de la direction de l'arbitrage, pour intervenir directement.
« On en a parlé à la direction de l'arbitrage, parce que monsieur Delerue était là. On lui a montré les images, maintenant à eux de faire leur rapport et de prendre les sanctions qui doivent être prises », poursuit le directeur sportif du HAC.
Le Havre a publié un communiqué cinglant dans la nuit de dimanche à lundi. « Le HAC condamne fermement le geste dont a été victime son joueur, Simon Ebonog, à la 91e minute du match ». Le club doyen réclame une sanction exemplaire et déplore l'absence totale de réaction arbitrale.
De son côté, Toulouse défend fermement son joueur. Le TFC « condamne avec la plus grande fermeté les accusations infondées et particulièrement graves portées à l'encontre d'Aron Dönnum ».
Dönnum s'est lui aussi défendu. « C'est fou de dire que je suis raciste. Il s'approche de moi, je peux sentir son haleine et elle sent mauvais, cela n'a rien à voir avec du racisme », s'est-il justifié.
L'affaire rappelle un incident similaire en 2007. Milan Baros, alors joueur de Lyon, avait effectué exactement le même geste envers Stéphane Mbia du Stade Rennais. La Commission de discipline avait jugé le geste « inqualifiable et inadmissible ». Baros avait écopé de trois matchs de suspension.
Cette fois-ci, Dönnum risque jusqu'à dix matchs de suspension si son comportement est jugé injurieux ou discriminatoire par la Commission de discipline de la LFP, rapporte L'Équipe. Le comité d'éthique de la FFF, présidé par Frédéric Thiriez, pourrait également s'autosaisir du dossier selon RMC Sport.
A noter que Didier Digard a menacé de démissionner si Dönnum venait à échapper à des sanctions.
À la 91e minute du match entre Toulouse et Le Havre, dimanche 2 novembre, Aron Dönnum a effectué un geste qui a immédiatement choqué. Après un duel avec Simon Ebonog, le piston norvégien a agité sa main devant son nez en regardant fixement le défenseur havrais.
Un geste que Didier Digard, l'entraîneur du HAC, a immédiatement qualifié d'intolérable. « Si on dit que c'est pas pour du racisme, c'est quoi ? C'est juste dire à mon joueur qu'il pue ? », s'est-il indigné.
Le technicien normand a même écopé d'un carton jaune pour véhémence après avoir dénoncé l'incident à l'arbitre. Comble du paradoxe : Dönnum n'a lui reçu aucune sanction sur le coup.
Mathieu Bodmer ne cache également pas sa colère. Le directeur sportif du HAC a pris la parole dans les heures suivant la rencontre pour hausser le ton : « On peut me dire ce qu'on veut, mais on a tous vu ce geste, et on a tous compris son sens. En 2025, ce n'est pas possible », a-t-il déclaré.
Le dirigeant havrais a immédiatement agi. « On a demandé aux délégués du match que ce geste figure dans leur rapport. On n'a pas pu faire cette demande à l'arbitre, car on a été autorisé à parler seulement aux délégués », explique-t-il.
Mathieu Bodmer n'en est pas resté là. Il a profité de la présence de François-Xavier Delerue, membre de la direction de l'arbitrage, pour intervenir directement.
« On en a parlé à la direction de l'arbitrage, parce que monsieur Delerue était là. On lui a montré les images, maintenant à eux de faire leur rapport et de prendre les sanctions qui doivent être prises », poursuit le directeur sportif du HAC.
Le Havre a publié un communiqué cinglant dans la nuit de dimanche à lundi. « Le HAC condamne fermement le geste dont a été victime son joueur, Simon Ebonog, à la 91e minute du match ». Le club doyen réclame une sanction exemplaire et déplore l'absence totale de réaction arbitrale.
De son côté, Toulouse défend fermement son joueur. Le TFC « condamne avec la plus grande fermeté les accusations infondées et particulièrement graves portées à l'encontre d'Aron Dönnum ».
Dönnum s'est lui aussi défendu. « C'est fou de dire que je suis raciste. Il s'approche de moi, je peux sentir son haleine et elle sent mauvais, cela n'a rien à voir avec du racisme », s'est-il justifié.
L'affaire rappelle un incident similaire en 2007. Milan Baros, alors joueur de Lyon, avait effectué exactement le même geste envers Stéphane Mbia du Stade Rennais. La Commission de discipline avait jugé le geste « inqualifiable et inadmissible ». Baros avait écopé de trois matchs de suspension.
Cette fois-ci, Dönnum risque jusqu'à dix matchs de suspension si son comportement est jugé injurieux ou discriminatoire par la Commission de discipline de la LFP, rapporte L'Équipe. Le comité d'éthique de la FFF, présidé par Frédéric Thiriez, pourrait également s'autosaisir du dossier selon RMC Sport.
A noter que Didier Digard a menacé de démissionner si Dönnum venait à échapper à des sanctions.


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