Un chiffre pour un diagnostic implacable : 45 millions d'euros. C'est le montant que le RC Lens doit trouver via le marché des transferts pour équilibrer ses comptes, une réalité qui se heurte de front à l'excellente santé commerciale du club qui ne cesse de s'améliorer, mais encore insuffisant pour éviter de vendre ses meilleurs joueurs.
Le mercato pour assurer l'équilibre financier du RC Lens
Le constat, livré par le directeur général Benjamin Parrot dans un entretien accordé à La Voix du Nord, est sans appel : avec 60 millions d'euros de produits pour 105 millions de charges, le modèle économique lensois repose sur une variable aussi lucrative qu'aléatoire, le mercato. Cette situation expose un paradoxe. Le club artésien monte en puissance sur le plan commercial, se hissant au quatrième rang des clubs français générant le plus de revenus dans ce secteur. Une performance remarquable qui témoigne de la ferveur de son public et de l'attractivité de la marque "Sang et Or".
Cependant, cette réussite ne suffit pas encore à combler le déficit structurel. Benjamin Parrot l'admet, le club doit désormais se concentrer sur la recherche de « gains marginaux » pour continuer sa croissance. Le trading de joueurs n'est donc pas un choix de développement, mais bien une « obligation pour survivre », comme le souligne l'analyse. Cette dépendance contraint le board lensois à anticiper des départs significatifs à chaque fin de saison pour maintenir le navire à flot.
Cependant, cette réussite ne suffit pas encore à combler le déficit structurel. Benjamin Parrot l'admet, le club doit désormais se concentrer sur la recherche de « gains marginaux » pour continuer sa croissance. Le trading de joueurs n'est donc pas un choix de développement, mais bien une « obligation pour survivre », comme le souligne l'analyse. Cette dépendance contraint le board lensois à anticiper des départs significatifs à chaque fin de saison pour maintenir le navire à flot.
Mamadou Sangaré, la belle trouvaille qui va rapporter gros
Dans cette équation, certains profils deviennent stratégiques. Le nom de Mamadou Sangaré, milieu de terrain malien, est sur toutes les lèvres. Recruté pour environ 6.5 millions d'euros (+1.5M€ de bonus), sa valeur n'a cessé d'augmenter grâce à des performances remarquées. Son profil de joueur à fort potentiel, capable de générer une plus-value substantielle en peu de temps, correspond parfaitement au besoin financier du club. Un départ de l'international malien lors du prochain mercato estival n'est pas à exclure, et apparaîtrait comme une illustration concrète de ce modèle.
Le défi majeur pour la direction artésienne sera de réinvestir intelligemment ce sacrifice pour préserver l'élan sportif et poursuivre sa progression, tout en cherchant les clés d'un modèle économique moins dépendant des aléas du marché des transferts.
Le défi majeur pour la direction artésienne sera de réinvestir intelligemment ce sacrifice pour préserver l'élan sportif et poursuivre sa progression, tout en cherchant les clés d'un modèle économique moins dépendant des aléas du marché des transferts.


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