Un renoncement qui fait débat : Kahn jette l’éponge, Dugarry ne regrette pas
Le feuilleton de la reprise des Girondins de Bordeaux vient de connaître un coup de théâtre : Oliver Kahn, après avoir déposé une offre formelle il y a une semaine, a jeté l’éponge ce lundi. L’ancien gardien allemand, qui visait une reprise ambitieuse du club en National 2, a finalement renoncé, invoquant les informations financières et juridiques reçues en fin de semaine dernière. Pour de nombreux supporters, l’abandon de Kahn représente un coup dur, alors que le club cherche désespérément un nouveau souffle.
Mais du côté de Christophe Dugarry, consultant et ancien joueur emblématique du club, pas de regrets : il compare ouvertement Kahn à l’actuel propriétaire Gérard Lopez. Pour Dugarry, « il vaut mieux garder Lopez plutôt qu’avoir Oliver Kahn qui apparemment n’avait pas grand-chose ». Il dénonce une opération de communication plus qu’un projet solide : « Il a monté un fonds d’investissement en pensant que ça allait attirer du monde, mais ça n’a attiré personne. Il n’a jamais apporté aucune preuve des 15 millions d’euros qu’il pouvait avoir », a t'il indiqué sur RMC.
Mais du côté de Christophe Dugarry, consultant et ancien joueur emblématique du club, pas de regrets : il compare ouvertement Kahn à l’actuel propriétaire Gérard Lopez. Pour Dugarry, « il vaut mieux garder Lopez plutôt qu’avoir Oliver Kahn qui apparemment n’avait pas grand-chose ». Il dénonce une opération de communication plus qu’un projet solide : « Il a monté un fonds d’investissement en pensant que ça allait attirer du monde, mais ça n’a attiré personne. Il n’a jamais apporté aucune preuve des 15 millions d’euros qu’il pouvait avoir », a t'il indiqué sur RMC.
Oliver Kahn, un Gérard Lopez bis
Le consultant de RMC ne mâche pas ses mots : si Kahn a fait beaucoup de bruit, il n’aurait finalement rien apporté de concret. « Si c’est pour échanger un bruyant contre un autre bruyant, ce n’est pas la peine. Autant garder celui qu’on a », lâche-t-il, fataliste. Mais Dugarry n’est pas tendre non plus avec Lopez, qu’il accuse de plonger le club dans une spirale infernale : « Tant que Lopez ne sera pas parti, le club ne repartira pas, c’est impossible ! ».
Dans un ton à la fois rageur et résigné, Dugarry prévient : « Il reste encore un peu de sang à sucer à tous les supporters des Girondins, eh bien qu’il le prenne. » Pour l’ancien Bordelais, le salut du club ne viendra que d’un vrai changement de direction, loin des projets de façade et des promesses non tenues.
Dans un ton à la fois rageur et résigné, Dugarry prévient : « Il reste encore un peu de sang à sucer à tous les supporters des Girondins, eh bien qu’il le prenne. » Pour l’ancien Bordelais, le salut du club ne viendra que d’un vrai changement de direction, loin des projets de façade et des promesses non tenues.