Le coup de gueule de Sidney Govou fait écho à la cruelle désillusion lyonnaise face au Paris FC (3-3). L'ancien attaquant rhodanien, consultant pour Le Progrès, ne décolère pas après la remontada subie mercredi soir à Jean-Bouin. Son message est clair : l'OL n'a ni le talent ni l'expérience pour gérer un match avant la 95e minute. 
   
Govou a tapé du poing sur la table dans sa chronique du jeudi 30 octobre. "L'OL manque trop de talent et d'expérience pour se permettre de ne pas performer sur 95 minutes. Pourquoi penser si tôt au match d'après ? À part le PSG, personne ne peut se le permettre en Ligue 1".
   
Un constat amer qui résume à lui seul le naufrage lyonnais. Mener 3-0 à l'heure de jeu face à un promu qui restait sur deux défaites, puis encaisser trois buts, dont deux à dix contre dix. Du jamais vu depuis 35 ans pour l'OL, qui n'avait plus connu pareille débâcle depuis 1990 face à Montpellier.
   
La séquence est d'autant plus rageante que le PSG et Marseille avaient eux aussi laissé échapper des points. L'occasion était en or pour l'OL de frapper un grand coup au classement. Mais voilà, plutôt que d'enfoncer le clou, les Lyonnais se sont mis en mode gestion trop tôt.
   
Pour Govou, l'erreur est évidente. L'OL a cru qu'avec trois buts d'avance, le match était plié. Un luxe que seul le PSG peut se permettre en Ligue 1, selon l'ancien international français. Sauf que Lyon n'a pas l'effectif du club de la capitale. Ni son expérience dans la gestion des fins de match.
   
L'exclusion d'Abner à la 62e minute a certes changé la donne. Mais même à dix contre dix après le carton rouge de Thibault De Smet côté parisien, les Gones ont continué de sombrer. Adama Camara a réduit la marque d'une sublime volée, puis Ilan Kebbal a ramené le Paris FC à un but avec un enroulé du gauche. Vincent Marchetti, avec une frappe contrée mais chanceuse, a parachevé la remontada inespérée.
   
Personne n'a voulu commenter après le match. Normal. Comment expliquer l'inexplicable ? Moussa Niakhaté s'est tout de même confié à la presse, admettant être "dégoûté et très énervé". Le défenseur lyonnais n'a pas caché sa frustration face aux errements défensifs de son équipe.
   
Paulo Fonseca porte aussi sa part de responsabilité. Ses changements ont été pointés du doigt, notamment sa gestion après l'expulsion. À dix, il fallait injecter du sang frais et de la maîtrise. Ce ne fut pas le cas. L'OL a joué petit bras, laissant le Paris FC revenir avec appétit et réussite.
			 Govou a tapé du poing sur la table dans sa chronique du jeudi 30 octobre. "L'OL manque trop de talent et d'expérience pour se permettre de ne pas performer sur 95 minutes. Pourquoi penser si tôt au match d'après ? À part le PSG, personne ne peut se le permettre en Ligue 1".
Un constat amer qui résume à lui seul le naufrage lyonnais. Mener 3-0 à l'heure de jeu face à un promu qui restait sur deux défaites, puis encaisser trois buts, dont deux à dix contre dix. Du jamais vu depuis 35 ans pour l'OL, qui n'avait plus connu pareille débâcle depuis 1990 face à Montpellier.
La séquence est d'autant plus rageante que le PSG et Marseille avaient eux aussi laissé échapper des points. L'occasion était en or pour l'OL de frapper un grand coup au classement. Mais voilà, plutôt que d'enfoncer le clou, les Lyonnais se sont mis en mode gestion trop tôt.
Pour Govou, l'erreur est évidente. L'OL a cru qu'avec trois buts d'avance, le match était plié. Un luxe que seul le PSG peut se permettre en Ligue 1, selon l'ancien international français. Sauf que Lyon n'a pas l'effectif du club de la capitale. Ni son expérience dans la gestion des fins de match.
L'exclusion d'Abner à la 62e minute a certes changé la donne. Mais même à dix contre dix après le carton rouge de Thibault De Smet côté parisien, les Gones ont continué de sombrer. Adama Camara a réduit la marque d'une sublime volée, puis Ilan Kebbal a ramené le Paris FC à un but avec un enroulé du gauche. Vincent Marchetti, avec une frappe contrée mais chanceuse, a parachevé la remontada inespérée.
Personne n'a voulu commenter après le match. Normal. Comment expliquer l'inexplicable ? Moussa Niakhaté s'est tout de même confié à la presse, admettant être "dégoûté et très énervé". Le défenseur lyonnais n'a pas caché sa frustration face aux errements défensifs de son équipe.
Paulo Fonseca porte aussi sa part de responsabilité. Ses changements ont été pointés du doigt, notamment sa gestion après l'expulsion. À dix, il fallait injecter du sang frais et de la maîtrise. Ce ne fut pas le cas. L'OL a joué petit bras, laissant le Paris FC revenir avec appétit et réussite.


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