Quatre mois après avoir cédé son fauteuil à Fabrice Bocquet, Jean-Pierre Rivère reprend les rênes de l'OGC Nice dans un contexte d'urgence absolue. Mais une révélation de Nice-Matin dévoile les dessous d'une prise de pouvoir qui met en lumière tensions internes et désaccords stratégiques au sein de la galaxie INEOS.
Un tête-à-tête sans filtre avec Jim Ratcliffe
Lors de son rendez-vous avec Jim Ratcliffe mardi dernier, Jean-Pierre Rivère aurait milité pour être seul à seul avec lui, accompagné d'une traductrice et sans Jean-Claude Blanc, « afin d'être sûr que rien ne soit déformé dans sa lecture du bilan du mandat de Fabrice Bocquet ». Comme le rapporte Nice-Matin, cette exigence révèle la volonté de l'ancien président d'exposer sans intermédiaire sa vision de la débâcle niçoise et son plan de sauvetage. Après deux heures d'entretien, Jim Ratcliffe transmettait sa décision par mail dès le lendemain matin vers 7 heures : carte blanche totale pour le projet exposé par Rivère.
Une nomination de Bocquet contestée par Rivère
L'information prend une dimension encore plus significative lorsqu'on sait que Jean-Pierre Rivère aurait initialement déconseillé à Jean-Claude Blanc la nomination de Fabrice Bocquet au poste de président. Rivère aurait prévenu le CEO d'INEOS Sport que c'était « une mauvaise idée ». Ces réserves, exprimées dès août 2025, semblent avoir trouvé une confirmation brutale dans les résultats : neuf défaites consécutives, une lanterne rouge en Ligue Europa avec zéro point en six matches, et des tensions explosives avec supporters et joueurs.
Le président déchu, Fabrice Bocquet, quitte donc ses fonctions après seulement quatre mois à la présidence et trois ans au total au club comme directeur général. Si son bilan financier est salué pour la restructuration et la maîtrise des coûts, la crise sportive a eu raison de son mandat.
Désormais accompagné de Maurice Cohen comme vice-président délégué, Jean-Pierre Rivère revient bénévolement avec un objectif non dissimulé : assurer le maintien en Ligue 1. « Je suis allé voir Jim Ratcliffe et je lui ai parlé de maintien. Il m'a demandé si je pouvais reprendre le club », a-t-il expliqué en conférence de presse. Cette mission s'achèvera le 16 mai 2026, à la fin du championnat, permettant à Rivère de poursuivre parallèlement son engagement politique aux côtés d'Éric Ciotti pour les municipales niçoises.
Le Gym attend désormais de ce changement radical de gouvernance l'électrochoc salvateur capable de stopper l'hémorragie sportive et de réconcilier un club avec son âme.
Le président déchu, Fabrice Bocquet, quitte donc ses fonctions après seulement quatre mois à la présidence et trois ans au total au club comme directeur général. Si son bilan financier est salué pour la restructuration et la maîtrise des coûts, la crise sportive a eu raison de son mandat.
Désormais accompagné de Maurice Cohen comme vice-président délégué, Jean-Pierre Rivère revient bénévolement avec un objectif non dissimulé : assurer le maintien en Ligue 1. « Je suis allé voir Jim Ratcliffe et je lui ai parlé de maintien. Il m'a demandé si je pouvais reprendre le club », a-t-il expliqué en conférence de presse. Cette mission s'achèvera le 16 mai 2026, à la fin du championnat, permettant à Rivère de poursuivre parallèlement son engagement politique aux côtés d'Éric Ciotti pour les municipales niçoises.
Le Gym attend désormais de ce changement radical de gouvernance l'électrochoc salvateur capable de stopper l'hémorragie sportive et de réconcilier un club avec son âme.


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