Alors que l'OL s'apprête à affronter le RC Lens dans un match ô combien important dans la course à la Ligue des Champions - compétition vitale financièrement pour Lyon - Laurent Prud’homme quitte son poste de directeur général de l'Olympique Lyonnais après 16 mois de collaboration mouvementée avec John Textor, marquant un nouveau tournant dans la gestion "américaine" du club rhodanien.
La page Prud’homme se tourne à Décines selon L'Equipe. Recruté fin 2023 pour incarner le lien entre John Textor et l’OL, l’ex-DG de L’Équipe a vu son influence progressivement réduite face aux exigences d’Eagle Football Group. Alors que la direction américaine prônait une gestion administrative rigoureuse, Prud’homme a visiblement multiplié des impaires et était pointé du doigt pour son ingérence, suscitant des tensions internes. « Il voulait être l’homme-orchestre, mais Eagle préfère les partitions claires », analyse une source proche du dossier.
Dans l’ombre de ce limogeage, Michael Gerlinger consolide son pouvoir. Le directeur football d’Eagle, ancien architecte du Bayern Munich, incarne désormais la colonisation managériale du club. Sa mission ? Piloter la restructuration globale, des transferts à l’optimisation financière, tout en préparant une éventuelle introduction en bourse new-yorkaise.
Cette transition s’accompagne de défis colossaux : l’OL affiche un déficit chronique et surtout une dette très inquiétante, et subit les foudres de la DNCG. La vente de 45% de Crystal Palace et les économies drastiques devraient offrir un répit, mais le risque de perte de contrôle au profit du fonds Ares plane toujours.
La page Prud’homme se tourne à Décines selon L'Equipe. Recruté fin 2023 pour incarner le lien entre John Textor et l’OL, l’ex-DG de L’Équipe a vu son influence progressivement réduite face aux exigences d’Eagle Football Group. Alors que la direction américaine prônait une gestion administrative rigoureuse, Prud’homme a visiblement multiplié des impaires et était pointé du doigt pour son ingérence, suscitant des tensions internes. « Il voulait être l’homme-orchestre, mais Eagle préfère les partitions claires », analyse une source proche du dossier.
Dans l’ombre de ce limogeage, Michael Gerlinger consolide son pouvoir. Le directeur football d’Eagle, ancien architecte du Bayern Munich, incarne désormais la colonisation managériale du club. Sa mission ? Piloter la restructuration globale, des transferts à l’optimisation financière, tout en préparant une éventuelle introduction en bourse new-yorkaise.
Cette transition s’accompagne de défis colossaux : l’OL affiche un déficit chronique et surtout une dette très inquiétante, et subit les foudres de la DNCG. La vente de 45% de Crystal Palace et les économies drastiques devraient offrir un répit, mais le risque de perte de contrôle au profit du fonds Ares plane toujours.