Stade Rennais : Quentin Merlin cash sur le FC Nantes, il ne fera aucun cadeau !

Quentin Merlin n'a pas l'intention de faire profil bas. À quelques heures du derby explosif entre le FC Nantes et le Stade Rennais, le latéral gauche du SRFC assume pleinement son transfert chez l'ennemi juré et se moque de l'accueil hostile qui l'attend à la Beaujoire.

"Forcément on s'y attend. On a reçu des messages, on sait ce qui peut se passer. Moi, je m'en fous, je vais faire abstraction de ce qu'ils peuvent dire, ce qu'ils peuvent faire", a déclaré l'ancien Marseillais au micro de RMC Sport, dans une sortie qui ne passera pas inaperçue.

Le défenseur de 23 ans, formé chez les Canaris, évoque avec une franchise désarmante la complexité de sa situation personnelle. "Il y aura mes supporters du Pays de Retz, de Pornic, qui sont toujours avec moi, qui me soutiennent", précise-t-il avant de révéler un échange particulièrement révélateur.

"J'ai des amis qui sont dans la Brigade Loire. Quand je leur ai annoncé que j'allais signer à Rennes, l'un d'eux m'a dit : 'En tant qu'ami je te respecte, mais en tant que brigadier, je ne respecte pas ce choix'. Quand il sera dans la tribune, il va m'insulter, il va me huer. Mais en dehors de ça, ça reste mon ami".

Cette anecdote illustre parfaitement la tension qui entoure ce transfert polémique, Merlin et Valentin Rongier ayant tous deux franchi le Rubicon en rejoignant le rival historique cet été.

L'ambiance s'annonce particulièrement tendue à la Beaujoire, d'autant que les supporters rennais sont interdits de déplacement par arrêté préfectoral. Anthony Lopes, gardien nantais, a d'ailleurs vivement critiqué les choix de Merlin et Rongier, déclarant : "Moi, je fais partie de ceux qui ne comprennent pas".

Merlin, qui avait déjà fait polémique en août en déclarant après sa première avec Rennes face à l'OM : "Jouer pour ce club, cet écusson, c'est un truc de ouf", confirme son approche directe et sans concession.

Toujours est-il que pour ce match ô combien important sur le plan symbolique, l'ancien Canari affiche une détermination totale : "Je n'ai qu'une optique, c'est de gagner là-bas". Même sa famille a renoncé à faire le déplacement suite à des "pseudo-menaces" selon son père, mais cela ne semble pas ébranler le principal intéressé, bien décidé à assumer jusqu'au bout son choix de carrière controversé.