Stade Brestois : Eric Roy provoque des tensions à Brest !

Rédigé le Vendredi 9 Mai 2025 à 07:46 écrit par



Le président et Lorenzi passent en mode « dead-line »

Ça commence à se tendre dans les couloirs du Stade Francis-Le Blé. Éric Roy, architecte du miracle brestois (maintien héroïque en 2023, folle épopée en Ligue des champions en 2024), joue avec les nerfs de sa direction. Le technicien, dont le contrat se termine dans trois semaines, devait officialiser sa réponse après le match à Marseille le 28 avril.

Las : trois semaines plus tard, silence radio. Pire, selon une source interne, Eric Roy aurait repoussé l’échéance à « après la fin de saison », prétextant vouloir « se concentrer sur le sportif ». Un argument qui fait grincer des dents au conseil d’administration, où l’on rappelle que « le mercato ne va pas se préparer tout seul ».

La pression monte d’un cran côté dirigeants. Grégory Lorenzi, le directeur sportif aux miracles économiques, aurait poussé un coup de gueule en réunion : « On ne peut pas attendre indéfiniment ». Même son de cloche chez un dirigeant du club qui aurait fixé une deadline informelle autour du 20 mai pour boucler le dossier. « Si Éric ne répond pas, on active le plan B », glisse un proche du club. Une menace crédible quand on sait que Brest a déjà identifié deux profils d’entraîneurs francophones en cas de départ.

Une temporisation de Eric Roy qui agace

De son côté, l’intéressé cultive le flou artistique. Lors de sa dernière sortie médiatique, l’ancien Niçois a balayé d’un « silenzio stampa » théâtral les questions sur son avenir. Pourtant, dans les couloirs du centre d’entraînement, on chuchote que Roy rêverait d’un défi en Angleterre, tout en sachant que son manque d’expérience à l’étranger plombe ses chances.

Le cœur balance donc entre l’attachement à Brest (« Travailler ici est une chance unique ») et la peur de réaliser la saison de trop. Car Eric Roy le sait : sans Marco Bizot (partant), Mahdi Camara (bon de sortie) et autres possibles départs, reconstruire un groupe compétitif relèvera du casse-tête. Une équation qui explique ses hésitations, alors que le club breton lui propose un salaire revalorisé à 100 000 € brut/mois.

La balle est dans son camp, mais le garde-temps brestois tourne déjà ailleurs. Preuve que l’histoire d’amour pourrait virer au divorce par consentement mutuel.

Journaliste supporter du Stade Rennais En savoir plus sur cet auteur