Un gros manque d'efficacité pour Lyon
75 ballons dans la surface adverse – voilà le chiffre qui résume le paradoxe lyonnais. Depuis qu’Opta collecte ces données (2006/07), aucune équipe n’avait envahi à ce point la zone de vérité sans en tirer profit. Pendant 90 minutes, les Gones ont transformé le Groupama Stadium en terrain de handball, avec un 69% de possession et des vagues offensives continues. Cherki (7 dribbles réussis), Fofana (14 centres) et Mikautadze (5 tirs) ont tout essayé... sauf marquer (un but quand même pour Mikautadze).
Le constat est implacable : 18 tirs, 4 cadrés, 1 but. Une efficacité de 5,5% qui fait froid dans le dos. « On a eu des opportunités, on n’a pas réussi à les saisir », résume Mikautadze, désemparé. Même Jorge Maciel, l’adjoint de Paulo Fonseca, avoue l’impuissance tactique : « Dans la surface, il ne se passait rien. Trop d’individualisme ». Un gâchis monumental alors que l’OL touchait le cuir dans les 16,5 mètres lensois toutes les 72 secondes !
Le constat est implacable : 18 tirs, 4 cadrés, 1 but. Une efficacité de 5,5% qui fait froid dans le dos. « On a eu des opportunités, on n’a pas réussi à les saisir », résume Mikautadze, désemparé. Même Jorge Maciel, l’adjoint de Paulo Fonseca, avoue l’impuissance tactique : « Dans la surface, il ne se passait rien. Trop d’individualisme ». Un gâchis monumental alors que l’OL touchait le cuir dans les 16,5 mètres lensois toutes les 72 secondes !
Le RC Lens a été très costaud défensivement
Face à ce déluge statistique, les Sang et Or ont fait preuve d'une incroyable résilience, surtout après la claque reçue par Auxerre le weekend dernier. Facundo Medina (10 dégagements, 7 tacles victorieux) a été un mur, Ryan (5 arrêts décisifs) un ultime rempart. Mais beaucoup retiendront le but exceptionnel de Anass Zaroury (frappe à 25m en lucarne) qui a pulvérisé les espoirs lyonnais.
Les chiffres opposés donnent le vertige : Lens n’a touché que 17 ballons dans la surface lyonnaise, mais a transformé 2 de ses 8 tirs en buts. Une efficacité de 25% qui sonne comme une gifle pour l’OL. Will Still résume la philosophie lensoise : « On prend ce qu’on nous donne ». Et ce dimanche, le football leur a tout offert : une défense compacte, des contres assassins et un exploit technique.
Le football est cruel, mais juste : à force de tourner en rond dans la surface, Lyon a oublié l’essentiel – mettre le ballon au fond. Une leçon à méditer avant le choc à Monaco, dernier espoir pour encore rêver de Ligue des Champions.
Les chiffres opposés donnent le vertige : Lens n’a touché que 17 ballons dans la surface lyonnaise, mais a transformé 2 de ses 8 tirs en buts. Une efficacité de 25% qui sonne comme une gifle pour l’OL. Will Still résume la philosophie lensoise : « On prend ce qu’on nous donne ». Et ce dimanche, le football leur a tout offert : une défense compacte, des contres assassins et un exploit technique.
Le football est cruel, mais juste : à force de tourner en rond dans la surface, Lyon a oublié l’essentiel – mettre le ballon au fond. Une leçon à méditer avant le choc à Monaco, dernier espoir pour encore rêver de Ligue des Champions.