Passé à quelques heures d'un départ acté, Habib Beye a finalement survécu à la tempête qui menaçait son avenir au Stade Rennais. Dans un entretien accordé à L'Équipe, Arnaud Pouille, le président du club breton, a confirmé que le licenciement de son entraîneur avait bel et bien été envisagé fin octobre. Une confession qui lève le voile sur les coulisses d'une période tumultueuse, où le destin du technicien sénégalais s'est joué à des détails.
Le nul face au TFC comme point de bascule
"C'est sûr que, le soir de Nice, une question se pose, jusqu'au lundi en milieu d'après-midi", a déclaré Arnaud Pouille. Cette phrase résume à elle seule la gravité de la situation après la défaite du Stade Rennais contre Nice le 26 octobre (1-2). Convoqué par son président le lundi suivant, Habib Beye s'attendait alors à être démis de ses fonctions. L'entraîneur avait même commencé à faire ses adieux, rangeant ses affaires et serrant les mains. Mais contrairement aux scénarios envisagés, cette réunion n'a pas sonné le glas de son aventure bretonne.
Le président rennais a finalement changé d'avis après le match nul face à Toulouse (2-2) le 29 octobre. "Le résultat était décevant, mais on avait montré de nouvelles choses", a expliqué Pouille, précisant que lorsqu'il est descendu dans le vestiaire pour annoncer le maintien de Beye, il a "senti une libération dans son esprit". Une décision prise in extremis, alors que la direction cherchait déjà un remplaçant.
Le président rennais a finalement changé d'avis après le match nul face à Toulouse (2-2) le 29 octobre. "Le résultat était décevant, mais on avait montré de nouvelles choses", a expliqué Pouille, précisant que lorsqu'il est descendu dans le vestiaire pour annoncer le maintien de Beye, il a "senti une libération dans son esprit". Une décision prise in extremis, alors que la direction cherchait déjà un remplaçant.
Une série victorieuse du SRFC qui change tout
Le pari d'Arnaud Pouille - ou plutôt des Pinault - s'est révélé payant. Après ce sursis inattendu, Habib Beye a orchestré un redressement spectaculaire avec quatre victoires consécutives : Strasbourg (4-1), le Paris FC (1-0), Monaco (4-1) et Metz (1-0). Cette série a propulsé le Stade Rennais à la cinquième place du classement de Ligue 1 avec 24 points après 14 journées, une position qui contraste violemment avec la crise traversée quelques semaines plus tôt.
Pour expliquer ce retournement, plusieurs éléments sont mis en avant. Beye s'est recentré sur l'essentiel : le coaching. Le technicien avait parfois tendance à s'investir dans le fonctionnement global du club, au risque de se disperser. En écartant des joueurs au statut établi comme Seko Fofana et Ludovic Blas du onze de départ, et en faisant confiance à de jeunes talents performants, l'entraîneur a envoyé un message fort : au Stade Rennais, la titularisation s'obtient désormais au mérite.
Pour expliquer ce retournement, plusieurs éléments sont mis en avant. Beye s'est recentré sur l'essentiel : le coaching. Le technicien avait parfois tendance à s'investir dans le fonctionnement global du club, au risque de se disperser. En écartant des joueurs au statut établi comme Seko Fofana et Ludovic Blas du onze de départ, et en faisant confiance à de jeunes talents performants, l'entraîneur a envoyé un message fort : au Stade Rennais, la titularisation s'obtient désormais au mérite.
Le soutien décisif de la famille Pinault
Un autre facteur déterminant dans le maintien de Beye réside dans le soutien de la famille Pinault, propriétaire du club. François Pinault aurait poussé pour maintenir l'entraîneur à son poste. Habib Beye lui-même a confirmé avoir toujours été en contact avec le propriétaire, ce qui lui a conféré "une certaine assurance" dans cette période troublée.
Arnaud Pouille a également justifié sa volte-face en soulignant la complexité du contexte : "C'est sûr que tout le monde le sait, il faut des résultats. Il y a eu du contenu, un peu de fragilité, de détresse, mais on va continuer à bosser et trouver des solutions ensemble". Le président rennais croit désormais aux ambitions européennes de son équipe, interrogé sur la capacité de Beye à mener le club en Coupe d'Europe : "Il peut l'être, oui, de par son bagage, sa capacité d'adaptation, sa sensibilité à la transversalité dans un club".
Ce samedi soir, le Stade Rennais se déplace au Parc des Princes pour y défier le PSG. Un test de vérité pour jauger le réel niveau des Rouge et Noir et confirmer que la décision de continuer avec Beye est bien la bonne.
Arnaud Pouille a également justifié sa volte-face en soulignant la complexité du contexte : "C'est sûr que tout le monde le sait, il faut des résultats. Il y a eu du contenu, un peu de fragilité, de détresse, mais on va continuer à bosser et trouver des solutions ensemble". Le président rennais croit désormais aux ambitions européennes de son équipe, interrogé sur la capacité de Beye à mener le club en Coupe d'Europe : "Il peut l'être, oui, de par son bagage, sa capacité d'adaptation, sa sensibilité à la transversalité dans un club".
Ce samedi soir, le Stade Rennais se déplace au Parc des Princes pour y défier le PSG. Un test de vérité pour jauger le réel niveau des Rouge et Noir et confirmer que la décision de continuer avec Beye est bien la bonne.


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