Le club mythique vit ses dernières heures. Relégué administrativement en cinquième division portugaise cet été, Boavista enchaîne les forfaits et pourrait tout simplement disparaître. Selon L'Équipe, l'association amateur portugaise (AF Porto) a annulé la rencontre prévue mercredi dernier contre Ventura SC après que le club n'ait pas réussi à inscrire un nombre suffisant de joueurs disponibles. C'est la deuxième fois consécutive que Boavista déclare forfait, avec une défaite par forfait (0-3) enregistrée lors de la journée précédente face au Panteras Negras FC, une équipe... issue du club de supporters de Boavista.
Gérard Lopez fossoyeur du FCGB, Mouscron et de Boavista
Champion du Portugal en 2001, vainqueur de cinq coupes nationales, l'emblématique club portugais s'enfonce depuis l'arrivée de Gérard Lopez en 2020. Pas assez de joueurs pour jouer : voilà où en est le club de Porto après des mois d'agonie financière. Relégué sportivement en Liga 2 au terme d'une saison catastrophique, Boavista n'a jamais pu s'y inscrire faute de certificats de la Sécurité sociale et de l'Administration fiscale. Direction la cinquième division donc, en juillet dernier. Mais même à ce niveau amateur, le club peine à exister.
L'affaire va maintenant être transmise au Conseil de discipline de l'AF Porto. Le règlement est clair : « l'absence injustifiée à deux matches officiels consécutifs ou à trois matches intercalés est punie conformément aux dispositions du paragraphe 2 de l'article 46 », pouvant aller jusqu'à la relégation. Pour Boavista, déjà au niveau le plus bas, ce serait une disparition pure et simple.
La dette globale s'élève à 156 millions d'euros, dont 95 millions de dettes publiques. Le symbole le plus frappant ? La coupure d'électricité à l'Estádio do Bessa Século XXI en avril dernier, contraignant les joueurs à s'entraîner 30 kilomètres plus loin à Esmoriz. Interdit de recrutement cinq fois sur les six derniers mercatos, impayés de salaires, saisies sur les comptes bancaires... Boavista a tout connu.
Gérard Lopez, actionnaire majoritaire à 66%, reste aux abois. Après le Royal Excel Mouscron (faillite en 2022) et les Girondins de Bordeaux (National 2), le propriétaire hispano-luxembourgeois voit un nouveau club sombrer sous sa gestion. Cette fois, il pourrait ne jamais se relever. Les supporters, résignés, retiennent leur souffle. Mais au fond, ils savent déjà.
L'affaire va maintenant être transmise au Conseil de discipline de l'AF Porto. Le règlement est clair : « l'absence injustifiée à deux matches officiels consécutifs ou à trois matches intercalés est punie conformément aux dispositions du paragraphe 2 de l'article 46 », pouvant aller jusqu'à la relégation. Pour Boavista, déjà au niveau le plus bas, ce serait une disparition pure et simple.
La dette globale s'élève à 156 millions d'euros, dont 95 millions de dettes publiques. Le symbole le plus frappant ? La coupure d'électricité à l'Estádio do Bessa Século XXI en avril dernier, contraignant les joueurs à s'entraîner 30 kilomètres plus loin à Esmoriz. Interdit de recrutement cinq fois sur les six derniers mercatos, impayés de salaires, saisies sur les comptes bancaires... Boavista a tout connu.
Gérard Lopez, actionnaire majoritaire à 66%, reste aux abois. Après le Royal Excel Mouscron (faillite en 2022) et les Girondins de Bordeaux (National 2), le propriétaire hispano-luxembourgeois voit un nouveau club sombrer sous sa gestion. Cette fois, il pourrait ne jamais se relever. Les supporters, résignés, retiennent leur souffle. Mais au fond, ils savent déjà.