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La défaite du LOSC à Strasbourg confirme la mauvaise passe du moment pour Lille. Dimanche 9 novembre, les Dogues se sont inclinés 2-0 à la Meinau, plombés par leurs erreurs individuelles. Olivier Giroud en a commis une, décisive. Pourtant, Bruno Genesio refuse de blâmer son numéro 9.
À la 62e minute, le match bascule. Olivier Giroud rate une passe en retrait. Trop molle, mal assurée. Emanuel Emegha capte l'offrande et file battre le gardien lillois. Le break est fait. Strasbourg s'impose tranquillement grâce à ce doublé du capitaine alsacien.
L'ancien buteur d'Arsenal n'avait déjà pas pesé sur le jeu lillois avant cet incident. Remplacé à la 77e minute, il quitte le terrain avec une note sévère : 4/10 en moyenne dans la presse.
Cette erreur s'inscrit dans une période délicate pour Giroud. Depuis le 25 septembre et son but en Ligue Europa contre Brann, le champion du monde 2018 n'a plus trouvé le chemin des filets. Neuf rencontres sans marquer. Une disette qui commence à peser.
Pourtant, les débuts étaient prometteurs. Buteur lors de la première journée à Brest, puis unique marqueur face à Monaco, Giroud avait réussi son retour en Ligue 1. Mais la dynamique s'est grippée. Le rythme s'est avéré trop intense. À 39 ans, le corps accuse le coup.
Pas de quoi inquiéter pour autant Bruno Genesio. En conférence de presse après la défaite, l'entraîneur lillois a volé au secours de son avant-centre : « Je ne suis pas inquiet. Il a fourni beaucoup d'efforts en début de saison, et il le paie aujourd'hui », a déclaré le coach des Dogues. « Dans sa carrière, il a déjà vécu des moments comme ça. Il sait les gérer et comment remonter la pente. »
Genesio insiste sur la nature normale de ces passages difficiles. « C'est typique d'un avant-centre. Tous les attaquants que j'ai connus, et j'en ai connu de très grands comme Olivier, ont toujours une période où ça veut moins rire », explique-t-il.
Le technicien français martèle sa confiance. « Olivier possède assez d'expérience pour surmonter cette phase. Il sait que nous avons confiance en lui, que l'équipe compte sur lui ».
Genesio prône la continuité. « Le plus important est de continuer à tenter, à échouer jusqu'à ce qu'on réussisse parce que ça fait partie du jeu », indique t-il. Pour lui, Giroud reste le titulaire naturel. Aucune remise en question.
Walid Acherchour, consultant RMC, ne partage quant à lui pas cet optimisme. Il réclame en effet la titularisation de Hamza Igamane à la place de Giroud. « J'ai un problème Giroud. Avec tout le respect que j'ai pour Olivier Giroud, pour moi, Igamane doit jouer », estime le journaliste.
Mais Genesio n'en démord pas. Fidèle à sa ligne, il maintient Giroud dans son onze type. L'expérience et le leadership du champion du monde restent des atouts précieux pour l'équipe lilloise.
La trêve internationale arrive à point nommé pour les Dogues. Elle permettra à Giroud de souffler, de récupérer physiquement et mentalement. Et peut-être de retrouver ce sens du but qui l'a quitté depuis sept semaines.
À la 62e minute, le match bascule. Olivier Giroud rate une passe en retrait. Trop molle, mal assurée. Emanuel Emegha capte l'offrande et file battre le gardien lillois. Le break est fait. Strasbourg s'impose tranquillement grâce à ce doublé du capitaine alsacien.
L'ancien buteur d'Arsenal n'avait déjà pas pesé sur le jeu lillois avant cet incident. Remplacé à la 77e minute, il quitte le terrain avec une note sévère : 4/10 en moyenne dans la presse.
Cette erreur s'inscrit dans une période délicate pour Giroud. Depuis le 25 septembre et son but en Ligue Europa contre Brann, le champion du monde 2018 n'a plus trouvé le chemin des filets. Neuf rencontres sans marquer. Une disette qui commence à peser.
Pourtant, les débuts étaient prometteurs. Buteur lors de la première journée à Brest, puis unique marqueur face à Monaco, Giroud avait réussi son retour en Ligue 1. Mais la dynamique s'est grippée. Le rythme s'est avéré trop intense. À 39 ans, le corps accuse le coup.
Pas de quoi inquiéter pour autant Bruno Genesio. En conférence de presse après la défaite, l'entraîneur lillois a volé au secours de son avant-centre : « Je ne suis pas inquiet. Il a fourni beaucoup d'efforts en début de saison, et il le paie aujourd'hui », a déclaré le coach des Dogues. « Dans sa carrière, il a déjà vécu des moments comme ça. Il sait les gérer et comment remonter la pente. »
Genesio insiste sur la nature normale de ces passages difficiles. « C'est typique d'un avant-centre. Tous les attaquants que j'ai connus, et j'en ai connu de très grands comme Olivier, ont toujours une période où ça veut moins rire », explique-t-il.
Le technicien français martèle sa confiance. « Olivier possède assez d'expérience pour surmonter cette phase. Il sait que nous avons confiance en lui, que l'équipe compte sur lui ».
Genesio prône la continuité. « Le plus important est de continuer à tenter, à échouer jusqu'à ce qu'on réussisse parce que ça fait partie du jeu », indique t-il. Pour lui, Giroud reste le titulaire naturel. Aucune remise en question.
Walid Acherchour, consultant RMC, ne partage quant à lui pas cet optimisme. Il réclame en effet la titularisation de Hamza Igamane à la place de Giroud. « J'ai un problème Giroud. Avec tout le respect que j'ai pour Olivier Giroud, pour moi, Igamane doit jouer », estime le journaliste.
Mais Genesio n'en démord pas. Fidèle à sa ligne, il maintient Giroud dans son onze type. L'expérience et le leadership du champion du monde restent des atouts précieux pour l'équipe lilloise.
La trêve internationale arrive à point nommé pour les Dogues. Elle permettra à Giroud de souffler, de récupérer physiquement et mentalement. Et peut-être de retrouver ce sens du but qui l'a quitté depuis sept semaines.
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