Un ex du PSG apporte son expertise au Paris FC et détaille un projet séduisant

« Notre objectif n'est pas de singer le PSG, mais d'incarner une alternative », a indiqué Michel Denisot, membre influent du conseil d'administration du Paris FC, à La Nouvelle République. Loin des transferts à 100 millions, le PFC mise sur l'identité régionale et la formation locale, capitalisant sur le bassin francilien, pourvoyeur de 80% des talents tricolores. Un virage stratégique symbolisé par le futur déménagement au stade Jean-Bouin, à quelques mètres seulement du Parc des Princes, mais à des années-lumière en termes de modèle économique.

Avec un budget prévu autour de 70/100 millions d'euros – dix fois moins que son voisin –, le club table sur des synergies avec Red Bull et l'expertise de Jürgen Klopp en développement de jeunes pousses. « La priorité ? Structurer notre centre de formation pour rivaliser avec Rennes ou Monaco », confie Yannick Menu, directeur du vivier orlysien. Un investissement concret : huit terrains supplémentaires prévus dans les prochaines mois, et un recrutement ciblant exclusivement l'Île-de-France.

Alors que le PSG carbure à l'internationales, le PFC orchestre sa mue en Atalanta à la française. « Notre Mbappé, c'est le prochain gamin de Créteil ou de Trappes », indique Denisot. La stratégie ? Acheter bas, former, revendre haut – un modèle rodé par Red Bull à Leipzig –, tout en conservant un noyau de joueurs issus du cru.

Avec cette feuille de route audacieuse, le Paris FC pourrait bien réécrire les règles du jeu – à condition que sa jeunesse assume le choc des cultures face au rouleau compresseur qatari.