La classification en « match à risques » de la rencontre entre le Toulouse FC et le RC Lens, prévue ce vendredi 2 janvier 2026 à 20h45, suscite l'incompréhension chez les supporters toulousains. Une décision de la Division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH) qui contraste avec l'historique des relations entre les deux groupes de fans.
Des mesures de sécurité drastiques pour une rivalité inexistante
Comme le rapporte la préfecture d'Occitanie et de Haute-Garonne, le déplacement des supporters lensois fait l'objet d'un encadrement strict. L'accès au Stadium sera autorisé uniquement aux détenteurs de billets délivrés par l'intermédiaire du club artésien. Plus restrictif encore, une interdiction de circulation dans un périmètre du centre-ville de Toulouse, aux abords du stade et à l'intérieur de celui-ci s'appliquera du vendredi 2 janvier à 8h au samedi 3 janvier à 8h. Les supporters arrivant en bus devront obligatoirement se présenter au point de rendez-vous fixé à la gare de péage de l'A62 Toulouse Nord à 14h pour être acheminés sous escorte policière.
Le préfet justifie ces dispositions en soulignant que « les déplacements du RC Lens sont très fréquemment source de troubles à l'ordre public du fait du comportement violent de certains supporters », citant des incidents au Mans en juillet 2019, à Valenciennes en novembre 2019 et au Havre en janvier 2020. Pourtant, l'arrêté reconnaît explicitement qu'« il n'existe pas de contentieux entre les supporters des deux clubs ».
Le préfet justifie ces dispositions en soulignant que « les déplacements du RC Lens sont très fréquemment source de troubles à l'ordre public du fait du comportement violent de certains supporters », citant des incidents au Mans en juillet 2019, à Valenciennes en novembre 2019 et au Havre en janvier 2020. Pourtant, l'arrêté reconnaît explicitement qu'« il n'existe pas de contentieux entre les supporters des deux clubs ».
Les supporters toulousains dénoncent un excès d'autoritarisme
Cette absence de rivalité n'est pas qu'une formalité administrative. Lors du déplacement du TFC à Lens la saison dernière, l'ambiance s'était révélée particulièrement cordiale entre les deux groupes de supporters. Des supporters toulousains et lensois se sont même restaurés ensemble dans le centre-ville de Lens, partageant un bon moment dans une atmosphère conviviale. Un témoignage qui illustre l'absence totale d'animosité entre ces deux publics.
Cette réalité interpelle d'autant plus que la DNLH classe habituellement les matchs sur une échelle de 1 à 5 selon le niveau de danger estimé. La classification « match à risques » repose généralement sur trois critères principaux : un afflux inhabituel de supporters, un contexte tendu ou un risque avéré de troubles. Si le premier critère s'applique - plus de 900 supporters lensois sont attendus dont 150 ultras des groupes Red Tigers, Kop Sang et Or et North Devils - les deux autres font manifestement défaut dans le cas présent.
Cette réalité interpelle d'autant plus que la DNLH classe habituellement les matchs sur une échelle de 1 à 5 selon le niveau de danger estimé. La classification « match à risques » repose généralement sur trois critères principaux : un afflux inhabituel de supporters, un contexte tendu ou un risque avéré de troubles. Si le premier critère s'applique - plus de 900 supporters lensois sont attendus dont 150 ultras des groupes Red Tigers, Kop Sang et Or et North Devils - les deux autres font manifestement défaut dans le cas présent.
Sur les réseaux sociaux, notamment sur X, les supporters toulousains ont exprimé leur surprise face à cette classification. Beaucoup soulignent n'avoir jamais rencontré le moindre problème avec les fans lensois, bien au contraire. Les témoignages mettent en avant l'accueil cordial reçu lors du déplacement à Lens et ne comprennent pas pourquoi la réciprocité serait impossible à Toulouse.
Cette incompréhension reflète un décalage entre la logique préfectorale, qui s'appuie sur l'historique général des supporters lensois en déplacement, et la réalité spécifique des relations entre ces deux groupes. Le classement de ce match illustre les limites d'une approche standardisée qui ne prend pas suffisamment en compte les particularités de chaque confrontation.
Cette incompréhension reflète un décalage entre la logique préfectorale, qui s'appuie sur l'historique général des supporters lensois en déplacement, et la réalité spécifique des relations entre ces deux groupes. Le classement de ce match illustre les limites d'une approche standardisée qui ne prend pas suffisamment en compte les particularités de chaque confrontation.