Nasri, victime de l’imaginaire collectif
« J’ai aussi été victime de ma réputation. Un exemple : Knysna 2010, je n’y étais pas. Pourtant, dans l’imaginaire collectif, j’en faisais partie », a indiqué Samir Nasri à Ouest France, alors qu’il n’avait pas été sélectionné lors du fiasco sud-africain. L’ex-milieu de terrain confie avoir regardé l’événement depuis Las Vegas, avec une dérision qui tranche avec la gravité du moment.
Une réputation forgée par les polémiques
Nasri reconnaît sans détour ses erreurs de parcours : « J’ai ma part d’erreurs, je les assume complètement et si c’était à refaire, je les referai ». Souvent pointé du doigt pour son attitude ou ses relations tendues avec le staff et les journalistes, notamment lors de l’Euro 2012, il explique aujourd’hui que sa "mauvaise réputation" l’a parfois précédé et desservi, au-delà du terrain.
Un Samir Nasri sans langue de bois
L’analyse est limpide : entre malaise générationnel et personnalité affirmée, Samir Nasri cultive une forme d’ambivalence chère aux "bad boys" du football français, à l’instar d’Anelka ou Cantona. Son passage chez les Bleus reste marqué par les polémiques, mais aussi par une honnêteté rare dans le monde du sport professionnel.