Hamzat Ojediran reste une énigme. Le milieu nigérian du RC Lens n'a toujours pas joué la moindre minute en compétition officielle cette saison. Une situation qui interpelle, surtout quand l'entraîneur Pierre Sage multiplie les éloges à son égard. Jeudi, en conférence de presse avant le déplacement à Monaco, le technicien lensois a tenté de clarifier la situation de son joueur fantôme.
« Il n'y a aucun reproche à lui faire sur son engagement au quotidien », affirme Pierre Sage. Le message est clair : Ojediran n'est pas écarté pour des raisons disciplinaires. Son attitude irréprochable à l'entraînement devrait normalement lui ouvrir des portes. Mais voilà, le football professionnel ne récompense pas toujours les méritants. La concurrence fait rage au milieu de terrain sanguin.
Adrien Thomasson et Mamadou Sangaré forment un binôme redoutable. Les deux joueurs enchaînent les bonnes performances et Pierre Sage peine à les sortir. Thomasson n'a pas manqué une minute depuis le début du championnat. Sangaré, arrivé du Rapid de Vienne, s'est parfaitement intégré au système. Résultat : Ojediran reste sur le banc, quand il n'est pas tout simplement absent du groupe.
« Les postes auxquels Hamzat postule sont déjà bien couverts et les performances sont enchaînées par les joueurs », explique Pierre Sage. Le coach lensois privilégie les solutions offensives dans ses compositions. Il double systématiquement les trois postes offensifs et les pistons avec des profils tournés vers l'avant. Dans cette logique, les milieux défensifs passent au second plan.
Le technicien ne cache pas son embarras. « C'est vrai que c'est difficile pour moi de ne pas lui en donner alors qu'il le mérite. Et pour l'instant, il doit être patient et attendre l'opportunité ». Cette patience pourrait bien s'éterniser. À 21 ans, Ojediran a besoin de temps de jeu pour progresser. Un prêt hivernal semble de plus en plus probable.
Recruté pour 1,5 million d'euros à Debrecen en 2024, le Nigérian avait déjà connu une première saison compliquée sous Will Still. Son agressivité excessive lui valait cartons et mises à l'écart. Cette saison, il a corrigé ses défauts mais reste invisible. La réserve lensoise devient son terrain de jeu principal, où il continue de briller.
Pierre Sage tente de maintenir Ojediran dans le coup. « J'essaie de le faire participer à l'ensemble des séances alors qu'on est en train de préparer notre animation offensive pour le match suivant ». Un geste louable mais insuffisant pour un joueur qui aspire à jouer en professionnel.
La situation devient intenable. Ojediran qui envisage sérieusement un départ, envoie tous les bons signaux mais reste prisonnier d'une hiérarchie figée. Le mercato hivernal approchant, le RC Lens devra trancher : continuer à faire patienter un talent ou lui permettre de s'exprimer ailleurs.
« Il n'y a aucun reproche à lui faire sur son engagement au quotidien », affirme Pierre Sage. Le message est clair : Ojediran n'est pas écarté pour des raisons disciplinaires. Son attitude irréprochable à l'entraînement devrait normalement lui ouvrir des portes. Mais voilà, le football professionnel ne récompense pas toujours les méritants. La concurrence fait rage au milieu de terrain sanguin.
Adrien Thomasson et Mamadou Sangaré forment un binôme redoutable. Les deux joueurs enchaînent les bonnes performances et Pierre Sage peine à les sortir. Thomasson n'a pas manqué une minute depuis le début du championnat. Sangaré, arrivé du Rapid de Vienne, s'est parfaitement intégré au système. Résultat : Ojediran reste sur le banc, quand il n'est pas tout simplement absent du groupe.
« Les postes auxquels Hamzat postule sont déjà bien couverts et les performances sont enchaînées par les joueurs », explique Pierre Sage. Le coach lensois privilégie les solutions offensives dans ses compositions. Il double systématiquement les trois postes offensifs et les pistons avec des profils tournés vers l'avant. Dans cette logique, les milieux défensifs passent au second plan.
Le technicien ne cache pas son embarras. « C'est vrai que c'est difficile pour moi de ne pas lui en donner alors qu'il le mérite. Et pour l'instant, il doit être patient et attendre l'opportunité ». Cette patience pourrait bien s'éterniser. À 21 ans, Ojediran a besoin de temps de jeu pour progresser. Un prêt hivernal semble de plus en plus probable.
Recruté pour 1,5 million d'euros à Debrecen en 2024, le Nigérian avait déjà connu une première saison compliquée sous Will Still. Son agressivité excessive lui valait cartons et mises à l'écart. Cette saison, il a corrigé ses défauts mais reste invisible. La réserve lensoise devient son terrain de jeu principal, où il continue de briller.
Pierre Sage tente de maintenir Ojediran dans le coup. « J'essaie de le faire participer à l'ensemble des séances alors qu'on est en train de préparer notre animation offensive pour le match suivant ». Un geste louable mais insuffisant pour un joueur qui aspire à jouer en professionnel.
La situation devient intenable. Ojediran qui envisage sérieusement un départ, envoie tous les bons signaux mais reste prisonnier d'une hiérarchie figée. Le mercato hivernal approchant, le RC Lens devra trancher : continuer à faire patienter un talent ou lui permettre de s'exprimer ailleurs.