6 ans sans le Druide : Bollaert n'a pas oublié Daniel Leclercq
Six années se sont écoulées. Pourtant, l'empreinte demeure intacte.
Daniel Leclercq, disparu le 22 novembre 2019 en Martinique des suites d'une embolie pulmonaire, continue de marquer les coursives du stade Bollaert-Delelis. Ce samedi 22 novembre 2025, lors de la réception du RC Strasbourg Alsace, le Racing et ses supporters auront une pensée appuyée pour celui qui incarne encore aujourd'hui les valeurs sang et or.
L'humilité, le courage, la passion. Voilà ce que représentait le Druide. Natif de Trith-Saint-Léger, près de Valenciennes, cet Artésien de cœur a marqué l'histoire lensoise d'une empreinte indélébile.
Daniel Leclercq restera à jamais l'architecte du seul titre de champion de France du RC Lens. En 1998, alors que personne ne misait sur les Sang et Or, le défenseur reconverti entraîneur va réaliser l'exploit.
Son style reposait sur une tactique offensive et rapide, portée par des hommes comme Eric Sikora, Jean-Guy Wallemme, Guillaume Warmuz, Stéphane Ziani ou Anto Drobnjak. Une alchimie parfaite entre compétences tactiques et qualité humaine.
Le 9 mai 1998, à Auxerre, Yoann Lachor inscrit le but de l'égalisation qui offre le titre au Racing. Daniel Leclercq devient alors une légende. Le Druide, comme le surnomme la presse. Une référence aux dons quasi surnaturels qu'on lui prêtait pour expliquer ce succès inattendu.
Au-delà des titres, Daniel Leclercq incarnait une région. Comme l'a confié Jimmy Adjovi-Boco, ancien joueur lensois, à Le Monde : « Il incarnait le foot du nord dans toutes ses valeurs, c'était quelqu'un d'une grande fidélité ».
Philippe Brodziak, président du SC Douai où le Druide a officié, rappelle dans Le Monde qu'il était « le porte-drapeau de cette fierté nordiste ». Une figure respectée, exigeante, mais dotée d'un cœur immense.
Cet entraîneur mythique des Sang et Or est décédé à 70 ans. Sa carrière l'a mené de Valenciennes à l'OM, où il fut champion de France en 1971 et 1972, avant de s'installer durablement au RC Lens comme joueur (1974-1983), puis comme entraîneur.
Le 23 novembre 2019, trois jours après son décès, le stade Bollaert-Delelis lui rend un hommage poignant. Un silence de cathédrale, puis des applaudissements nourris. Le speaker du stade a lancé un vibrant « Daniel ! » qui a résonné dans toute l'enceinte. En décembre 2020, le club inaugure deux terrains d'entraînement à son nom et celui d'Arnold Sowinski, autre figure disparue.
Ce samedi soir, à l'occasion de RC Lens-RC Strasbourg Alsace, match de la 13e journée de Ligue 1, le Racing perpétuera cette tradition mémorielle. Un moment de recueillement collectif pour honorer l'homme qui a offert au club son plus beau titre.
Daniel Leclercq n'est plus là. Mais son souvenir demeure. Impérissable.
Daniel Leclercq, disparu le 22 novembre 2019 en Martinique des suites d'une embolie pulmonaire, continue de marquer les coursives du stade Bollaert-Delelis. Ce samedi 22 novembre 2025, lors de la réception du RC Strasbourg Alsace, le Racing et ses supporters auront une pensée appuyée pour celui qui incarne encore aujourd'hui les valeurs sang et or.
L'humilité, le courage, la passion. Voilà ce que représentait le Druide. Natif de Trith-Saint-Léger, près de Valenciennes, cet Artésien de cœur a marqué l'histoire lensoise d'une empreinte indélébile.
Daniel Leclercq restera à jamais l'architecte du seul titre de champion de France du RC Lens. En 1998, alors que personne ne misait sur les Sang et Or, le défenseur reconverti entraîneur va réaliser l'exploit.
Son style reposait sur une tactique offensive et rapide, portée par des hommes comme Eric Sikora, Jean-Guy Wallemme, Guillaume Warmuz, Stéphane Ziani ou Anto Drobnjak. Une alchimie parfaite entre compétences tactiques et qualité humaine.
Le 9 mai 1998, à Auxerre, Yoann Lachor inscrit le but de l'égalisation qui offre le titre au Racing. Daniel Leclercq devient alors une légende. Le Druide, comme le surnomme la presse. Une référence aux dons quasi surnaturels qu'on lui prêtait pour expliquer ce succès inattendu.
Au-delà des titres, Daniel Leclercq incarnait une région. Comme l'a confié Jimmy Adjovi-Boco, ancien joueur lensois, à Le Monde : « Il incarnait le foot du nord dans toutes ses valeurs, c'était quelqu'un d'une grande fidélité ».
Philippe Brodziak, président du SC Douai où le Druide a officié, rappelle dans Le Monde qu'il était « le porte-drapeau de cette fierté nordiste ». Une figure respectée, exigeante, mais dotée d'un cœur immense.
Cet entraîneur mythique des Sang et Or est décédé à 70 ans. Sa carrière l'a mené de Valenciennes à l'OM, où il fut champion de France en 1971 et 1972, avant de s'installer durablement au RC Lens comme joueur (1974-1983), puis comme entraîneur.
Le 23 novembre 2019, trois jours après son décès, le stade Bollaert-Delelis lui rend un hommage poignant. Un silence de cathédrale, puis des applaudissements nourris. Le speaker du stade a lancé un vibrant « Daniel ! » qui a résonné dans toute l'enceinte. En décembre 2020, le club inaugure deux terrains d'entraînement à son nom et celui d'Arnold Sowinski, autre figure disparue.
Ce samedi soir, à l'occasion de RC Lens-RC Strasbourg Alsace, match de la 13e journée de Ligue 1, le Racing perpétuera cette tradition mémorielle. Un moment de recueillement collectif pour honorer l'homme qui a offert au club son plus beau titre.
Daniel Leclercq n'est plus là. Mais son souvenir demeure. Impérissable.