La situation vire au casse-tête à l'Olympique de Marseille. Alors que le club phocéen avait annoncé le retour d'Hamed Traoré à l'entraînement collectif pour le 30 octobre, l'international ivoirien n'est toujours pas sur pied. Pire encore, le milieu offensif aurait rechuté, provoquant une véritable onde de choc en interne. Une affaire qui éclabousse désormais le staff médical olympien et relance le débat sur la gestion des blessures au sein du club marseillais.
Roberto De Zerbi n'a pas mâché ses mots en conférence de presse ce vendredi. "C'est encore trop tôt et les choses ne vont pas bien pour Hamed Traoré. Il n'est pas sur la voie de la guérison", a lâché le technicien italien. Des propos alarmants qui contrastent avec l'optimisme affiché quelques jours plus tôt dans le communiqué médical officiel du club.
Blessé à la cuisse droite depuis la mi-septembre, Traoré n'a disputé qu'un seul match cette saison, lors de la défaite à Lyon fin août. Son absence s'éternise dangereusement et pose question sur le protocole de soins appliqué.
L'information révélée par L'Équipe fait l'effet d'une bombe. Suite à la rechute d'Hamed Traoré, un kinésithérapeute du staff médical aurait été rétrogradé vers l'équipe Pro 2, selon le quotidien sportif. Une sanction qui laisse imaginer des responsabilités dans la gestion de la blessure de l'Ivoirien.
Cette décision interne témoigne d'un malaise évident au sein de la cellule médicale marseillaise. Huit joueurs étaient absents de l'entraînement vendredi, une situation qui exaspère De Zerbi. "C'est vraiment le point noir de cette période. C'est une chose d'en avoir deux ou trois mais là c'est sept-huit", s'est inquiété l'entraîneur.
Le cas Traoré s'inscrit dans un contexte plus large de multiplication des blessures à l'OM. Amine Gouiri opéré de l'épaule pour trois mois, Geoffrey Kondogbia absent jusqu'à mi-novembre, Leonardo Balerdi et Timothy Weah également sur le flanc. Sans oublier le malaise de Bilal Nadir face à Angers, qui a semé l'effroi au Vélodrome.
De Zerbi a d'ailleurs admis une erreur dans sa gestion : "C'est peut-être mon erreur de ne pas avoir fait assez de rotation. Certains joueurs n'ont pas l'habitude de jouer tous les trois jours". Un mea culpa qui témoigne d'une prise de conscience sur la gestion physique de l'effectif.
Pour Traoré, c'est un nouveau coup dur dans une carrière déjà marquée par les blessures. Arrivé de Bournemouth cet été avec de belles ambitions, l'Ivoirien risque désormais de manquer la Coupe d'Afrique des Nations pour la troisième fois consécutive.
Roberto De Zerbi n'a pas mâché ses mots en conférence de presse ce vendredi. "C'est encore trop tôt et les choses ne vont pas bien pour Hamed Traoré. Il n'est pas sur la voie de la guérison", a lâché le technicien italien. Des propos alarmants qui contrastent avec l'optimisme affiché quelques jours plus tôt dans le communiqué médical officiel du club.
Blessé à la cuisse droite depuis la mi-septembre, Traoré n'a disputé qu'un seul match cette saison, lors de la défaite à Lyon fin août. Son absence s'éternise dangereusement et pose question sur le protocole de soins appliqué.
L'information révélée par L'Équipe fait l'effet d'une bombe. Suite à la rechute d'Hamed Traoré, un kinésithérapeute du staff médical aurait été rétrogradé vers l'équipe Pro 2, selon le quotidien sportif. Une sanction qui laisse imaginer des responsabilités dans la gestion de la blessure de l'Ivoirien.
Cette décision interne témoigne d'un malaise évident au sein de la cellule médicale marseillaise. Huit joueurs étaient absents de l'entraînement vendredi, une situation qui exaspère De Zerbi. "C'est vraiment le point noir de cette période. C'est une chose d'en avoir deux ou trois mais là c'est sept-huit", s'est inquiété l'entraîneur.
Le cas Traoré s'inscrit dans un contexte plus large de multiplication des blessures à l'OM. Amine Gouiri opéré de l'épaule pour trois mois, Geoffrey Kondogbia absent jusqu'à mi-novembre, Leonardo Balerdi et Timothy Weah également sur le flanc. Sans oublier le malaise de Bilal Nadir face à Angers, qui a semé l'effroi au Vélodrome.
De Zerbi a d'ailleurs admis une erreur dans sa gestion : "C'est peut-être mon erreur de ne pas avoir fait assez de rotation. Certains joueurs n'ont pas l'habitude de jouer tous les trois jours". Un mea culpa qui témoigne d'une prise de conscience sur la gestion physique de l'effectif.
Pour Traoré, c'est un nouveau coup dur dans une carrière déjà marquée par les blessures. Arrivé de Bournemouth cet été avec de belles ambitions, l'Ivoirien risque désormais de manquer la Coupe d'Afrique des Nations pour la troisième fois consécutive.