OL sous ultimatum de l’UEFA : exclusion européenne en ligne de mire !

Rédigé le Jeudi 8 Mai 2025 à 12:17 écrit par


L’UEFA brandit la menace d’un bannissement si Lyon refuse son « accord négocié », synonyme de lourdes sanctions financières.


La pression monte d’un cran pour l’Olympique Lyonnais. Selon L’Équipe, l’UEFA propose un « accord négocié » au club rhodanien, jugé en situation financière « très inquiétante ». En clair : une amende colossale (plus de 10 millions d’euros), un plafonnement de la masse salariale et un contrôle strict des transferts pour les prochains mercatos. Des mesures drastiques, mais préférables au scénario catastrophe : un refus signerait l’exclusion pure et simple des coupes d’Europe, un coup de massue pour un club déjà sous menace de rétrogradation administrative en Ligue 2 par la DNCG.

John Textor, présent à Nyon mercredi pour négocier, joue son va-tout. Les dettes du groupe Eagle Football s’élèvent à 505 millions d’euros, avec des capitaux propres en chute libre (-78,2 millions). Malgré les ventes de joueurs (60 millions cet hiver) et un plan social en cours, l’UEFA exige des garanties immédiates. « La continuité d’exploitation n’est plus assurée », tranche l’instance, rappelant son exclusion conservatoire de la Ligue Europa en décembre 2024, levée in extremis.

La double-peine en perspective pour John Textor

Si l’OL évite la relégation sportive en Ligue 1, le double coup de massue administratif (DNCG et UEFA) pourrait anéantir le club. Déjà sanctionné d’une amende de 200 000 euros par l’UEFA pour dettes impayées, Lyon doit désormais choisir entre la cure d’austérité ou le ban européen. Un dilemme cornélien pour Textor, dont le projet repose sur les revenus continentaux.

Les supporters retiennent leur souffle : sans accord, adieu les 20 millions minimum d’une campagne européenne, essentiels pour éponger les dettes. Pire, une exclusion affaiblirait la position du club face à la DNCG, qui exige 175 millions d’euros de recapitalisation avant juin. La boucle est infernale.

L’OL marche sur un fil financier : signer l’accord, c’est accepter un carcan. Le refuser, c’est risquer l’effondrement. La balle est dans le camp de Textor, mais le temps presse comme un ultime coup de sifflet.

Journaliste passionné de foot et de l'Olympique de Marseille. Fan du Ribéry de la belle époque. En savoir plus sur cet auteur