Le propriétaire de l’Olympique Lyonnais, John Textor a tenté d’éteindre l’incendie au sujet de la situation financière de l'OL avec des déclarations chocs en marge de la défaite à Monaco, mais les supporters restent sceptiques.
« On a l’oseille » : Les promesses à haut risque de John Textor
Alors que l’OL affronte une tempête financière avec une dette colossale, John Textor a balayé les critiques d’un revers de main devant les supporters lyonnais à Monaco. « T’inquiète, on a l’oseille », a lancé l’homme d’affaires américain, revendiquant un investissement de 293 millions depuis son arrivée en 2022. Un chiffre qui fait écho à ses récentes déclarations face à Jean-Michel Aulas, où il justifait sa gestion en soulignant la hausse de la valeur des actifs du club.
Pourtant, derrière cette assurance affichée, les doutes persistent. La DNCG menace toujours l’OL d’une rétrogradation en Ligue 2, tandis que les dettes à court terme pèsent sur la trésorerie. Textor mise sur une introduction en bourse de sa holding Eagle Football pour renflouer les caisses, une opération jugée risquée par les experts. Son discours contraste avec la réalité des comptes.
L’accueil réservé à Textor au stade Louis-II résume la fracture avec la base fanion. Sifflé à son arrivée, le président a aussi découvert des banderoles cinglantes : « Quand tu parlais de bourse, on ne pensait pas à celle de Nasser », une pique liée au fait qu'il ait enterré la hache de guerre avec le patron du PSG. Les groupes ultras dénoncent une gestion opaque et redoutent un scénario catastrophe, entre relégation sportive et exclusion européenne.
La stratégie de communication de Textor, axée sur les levées de fonds et les partenariats, peine à masquer les incohérences. Alors qu’il promet de « ne jamais lâcher l’affaire », le club a dû reporter le remboursement de prêts et vendre des actifs. Les supporters, eux, retiennent surtout les erreurs sportives – une défense fragile, un recrutement hasardeux – et l’absence de projet clair.
L’OL vit un bras de fer entre l’optimisme affiché de son président et une réalité financière explosive, avec un mercato estival qui s’annonce particulièrement tendu.
Pourtant, derrière cette assurance affichée, les doutes persistent. La DNCG menace toujours l’OL d’une rétrogradation en Ligue 2, tandis que les dettes à court terme pèsent sur la trésorerie. Textor mise sur une introduction en bourse de sa holding Eagle Football pour renflouer les caisses, une opération jugée risquée par les experts. Son discours contraste avec la réalité des comptes.
L’accueil réservé à Textor au stade Louis-II résume la fracture avec la base fanion. Sifflé à son arrivée, le président a aussi découvert des banderoles cinglantes : « Quand tu parlais de bourse, on ne pensait pas à celle de Nasser », une pique liée au fait qu'il ait enterré la hache de guerre avec le patron du PSG. Les groupes ultras dénoncent une gestion opaque et redoutent un scénario catastrophe, entre relégation sportive et exclusion européenne.
La stratégie de communication de Textor, axée sur les levées de fonds et les partenariats, peine à masquer les incohérences. Alors qu’il promet de « ne jamais lâcher l’affaire », le club a dû reporter le remboursement de prêts et vendre des actifs. Les supporters, eux, retiennent surtout les erreurs sportives – une défense fragile, un recrutement hasardeux – et l’absence de projet clair.
L’OL vit un bras de fer entre l’optimisme affiché de son président et une réalité financière explosive, avec un mercato estival qui s’annonce particulièrement tendu.