Après avoir frôlé le gouffre, l'Olympique Lyonnais respire enfin. Six mois après avoir échappé de justesse à une humiliante relégation administrative en Ligue 2, le club rhodanien affiche désormais une santé financière en nette amélioration. Une transformation spectaculaire pilotée par Michele Kang, la nouvelle présidente américaine, qui a su redresser la barre là où John Textor avait failli couler le navire.
Une cure d'austérité drastique mais payante pour Lyon
Le chiffre parle de lui-même : la masse salariale de l'OL a été réduite de plus de 50%. Selon L'Équipe, elle est passée d'environ 160 millions d'euros à moins de 60 millions aujourd'hui. Une saignée drastique mais indispensable pour assainir une structure au bord de l'implosion.
Les départs d'Alexandre Lacazette, Nemanja Matic, Rayan Cherki ou encore Georges Mikautadze ont permis de soulager considérablement les finances. Fini les salaires pharaoniques de l'ère Textor : l'OL ne s'autorise désormais plus de rémunérations supérieures à 200 000 euros mensuels.
Cette politique restrictive, imposée par la DNCG, a certes appauvri l'effectif sportivement. Mais elle a créé une base saine pour l'avenir. Parallèlement à la réduction des dépenses, les ressources se renforcent nettement. La billetterie affiche une hausse encourageante, tandis que de nouveaux partenaires ont fait leur retour.
Le sponsoring maillot avec la République du Congo symbolise cette nouvelle dynamique commerciale. Michele Kang a multiplié les dîners avec les grands patrons de la région lyonnaise, rétablissant une confiance perdue sous l'ère Textor.
"On voit que le club a attiré de nouveaux partenaires. L'OL a clairement retrouvé une certaine attractivité", confirme un proche du dossier selon Olympique-et-Lyonnais. Cette stratégie de reconquête du tissu économique local porte ses fruits : de nombreuses entreprises lyonnaises, séduites par la nouvelle gouvernance, ont accepté de s'engager à nouveau aux côtés du club.
Les départs d'Alexandre Lacazette, Nemanja Matic, Rayan Cherki ou encore Georges Mikautadze ont permis de soulager considérablement les finances. Fini les salaires pharaoniques de l'ère Textor : l'OL ne s'autorise désormais plus de rémunérations supérieures à 200 000 euros mensuels.
Cette politique restrictive, imposée par la DNCG, a certes appauvri l'effectif sportivement. Mais elle a créé une base saine pour l'avenir. Parallèlement à la réduction des dépenses, les ressources se renforcent nettement. La billetterie affiche une hausse encourageante, tandis que de nouveaux partenaires ont fait leur retour.
Le sponsoring maillot avec la République du Congo symbolise cette nouvelle dynamique commerciale. Michele Kang a multiplié les dîners avec les grands patrons de la région lyonnaise, rétablissant une confiance perdue sous l'ère Textor.
"On voit que le club a attiré de nouveaux partenaires. L'OL a clairement retrouvé une certaine attractivité", confirme un proche du dossier selon Olympique-et-Lyonnais. Cette stratégie de reconquête du tissu économique local porte ses fruits : de nombreuses entreprises lyonnaises, séduites par la nouvelle gouvernance, ont accepté de s'engager à nouveau aux côtés du club.
Un passage DNCG beaucoup plus serein
Le véritable test arrivera début décembre 2025, lorsque l'OL se présentera à nouveau devant la DNCG. Mais cette fois, le climat est radicalement différent. Le club présente une situation nettement stabilisée avec des éléments concrets : réduction de 50% de la masse salariale, apport de 87 millions d'euros des actionnaires, garantie bancaire de 30 millions, et surtout une capacité démontrée à respecter ses engagements.
L'objectif fixé par l'UEFA est clair : maintenir un déficit cumulé inférieur à 60 millions d'euros sur trois saisons. Pour 2026-2027, le déficit ne devra pas dépasser 5 millions. Pour 2027-2028, il devra être nul. Un cap ambitieux mais que l'OL semble désormais capable de tenir.
Au-delà des chiffres, c'est toute l'atmosphère autour du club qui change. Michele Kang a réussi là où Textor avait échoué : convaincre et rassurer. Les grands patrons lyonnais, les partenaires historiques, les instances : tous saluent sa rigueur et sa vision à long terme.
Contrairement au fantasque Textor qui multipliait les promesses non tenues, Kang avance méthodiquement, avec pragmatisme. Elle ne cherche pas à être mise en lumière. Elle veut des résultats. Son expérience dans le sport féminin avec les OL Lyonnes apporte une crédibilité supplémentaire.
Cette dynamique crée enfin une base financière saine pour recruter dès le mercato de janvier, sans mettre le club en danger ni compromettre le modèle en reconstruction. Même avec des moyens limités, l'OL peut désormais envisager des renforts ciblés pour l'équipe de Paolo Fonseca.
La vision s'étend jusqu'en 2028-2029, avec un projet de redressement total qui repose sur une gestion cohérente, stricte et enfin lisible. Plus de coups de poker, plus de montages hasardeux : l'OL reconstruit sur du solide.
Après avoir frôlé l'implosion en juin dernier, l'Olympique Lyonnais avance aujourd'hui sur des fondations solides. La remontada financière orchestrée par Michele Kang n'est pas un coup d'éclat médiatique, mais un travail de fond qui commence à porter ses fruits.
L'objectif fixé par l'UEFA est clair : maintenir un déficit cumulé inférieur à 60 millions d'euros sur trois saisons. Pour 2026-2027, le déficit ne devra pas dépasser 5 millions. Pour 2027-2028, il devra être nul. Un cap ambitieux mais que l'OL semble désormais capable de tenir.
Au-delà des chiffres, c'est toute l'atmosphère autour du club qui change. Michele Kang a réussi là où Textor avait échoué : convaincre et rassurer. Les grands patrons lyonnais, les partenaires historiques, les instances : tous saluent sa rigueur et sa vision à long terme.
Contrairement au fantasque Textor qui multipliait les promesses non tenues, Kang avance méthodiquement, avec pragmatisme. Elle ne cherche pas à être mise en lumière. Elle veut des résultats. Son expérience dans le sport féminin avec les OL Lyonnes apporte une crédibilité supplémentaire.
Cette dynamique crée enfin une base financière saine pour recruter dès le mercato de janvier, sans mettre le club en danger ni compromettre le modèle en reconstruction. Même avec des moyens limités, l'OL peut désormais envisager des renforts ciblés pour l'équipe de Paolo Fonseca.
La vision s'étend jusqu'en 2028-2029, avec un projet de redressement total qui repose sur une gestion cohérente, stricte et enfin lisible. Plus de coups de poker, plus de montages hasardeux : l'OL reconstruit sur du solide.
Après avoir frôlé l'implosion en juin dernier, l'Olympique Lyonnais avance aujourd'hui sur des fondations solides. La remontada financière orchestrée par Michele Kang n'est pas un coup d'éclat médiatique, mais un travail de fond qui commence à porter ses fruits.