Le coup de théâtre était inattendu. Après deux jours et demi de réflexion intense, Franck Haise a tranché : il reste à l'OGC Nice. L'entraîneur, qui avait pourtant confié à son staff mardi soir sa volonté de jeter l'éponge, a finalement changé d'avis dans la nuit de mardi à mercredi.
Des révélations choquantes sur les violences de dimanche soir
Dans un entretien accordé à L'Équipe, Franck Haise n'a pas mâché ses mots concernant les incidents du 30 novembre. « Ce qu'on a vécu est inacceptable, quel que soit le métier que l'on fait. C'est inacceptable d'être mis en danger physiquement. Il aurait pu y avoir des choses encore plus graves », a-t-il déclaré.
Le technicien niçois a révélé des détails glaçants sur cette soirée où environ 400 supporters attendaient les joueurs au centre d'entraînement après la sixième défaite consécutive à Lorient. « Il y a des joueurs qui se sont fait taper. On n'a pas 5 et 7 jours d'ITT par hasard », a-t-il insisté. Les attaquants Terem Moffi et Jérémie Boga ont été particulièrement visés, recevant coups de pied aux parties intimes, gifles et crachats.
Florian Maurice, le directeur sportif, n'a pas été épargné. « Le directeur sportif s'est fait taper, cracher dessus ; qu'on ne me dise pas que ça ne s'est pas passé », a martelé Haise. Encore plus inquiétant, l'entraîneur a révélé que « certains sont venus cagoulés, avec des boules de pétanque... C'était pour jouer à la pétanque ? ».
Le technicien niçois a révélé des détails glaçants sur cette soirée où environ 400 supporters attendaient les joueurs au centre d'entraînement après la sixième défaite consécutive à Lorient. « Il y a des joueurs qui se sont fait taper. On n'a pas 5 et 7 jours d'ITT par hasard », a-t-il insisté. Les attaquants Terem Moffi et Jérémie Boga ont été particulièrement visés, recevant coups de pied aux parties intimes, gifles et crachats.
Florian Maurice, le directeur sportif, n'a pas été épargné. « Le directeur sportif s'est fait taper, cracher dessus ; qu'on ne me dise pas que ça ne s'est pas passé », a martelé Haise. Encore plus inquiétant, l'entraîneur a révélé que « certains sont venus cagoulés, avec des boules de pétanque... C'était pour jouer à la pétanque ? ».
Franck Haise en rajoute une couche
Malgré la gravité des faits, Franck Haise a décidé de ne pas abandonner le navire. « Cette nuit, je ne dormais pas et je me suis dit que je ne pouvais pas lâcher », a confié le coach de 54 ans. Il assure que l'argent n'a joué aucun rôle dans sa décision : « J'étais prêt à m'asseoir sur mes 43 mois de salaire. Ce n'est absolument pas par rapport à ça que je suis resté ».
Le Normand a critiqué la minimisation des événements par certains acteurs et le manque de responsabilité assumée. « Même ceux qui n'ont pas été frappés sont choqués. Les joueurs ne comprennent pas. Qu'est-ce qu'il se serait passé si un mec avait réagi ? », s'est-il interrogé.
Les deux joueurs agressés, Moffi et Boga, ont déposé plainte contre X et sont en arrêt de travail. Selon Nice-Matin, ils ne souhaiteraient d'ailleurs plus porter le maillot niçois. Le procureur de Nice a ouvert une enquête pour violences aggravées.
Premier test pour ce maintien inattendu : la réception d'Angers ce dimanche à 15h à l'Allianz Riviera.
Le Normand a critiqué la minimisation des événements par certains acteurs et le manque de responsabilité assumée. « Même ceux qui n'ont pas été frappés sont choqués. Les joueurs ne comprennent pas. Qu'est-ce qu'il se serait passé si un mec avait réagi ? », s'est-il interrogé.
Les deux joueurs agressés, Moffi et Boga, ont déposé plainte contre X et sont en arrêt de travail. Selon Nice-Matin, ils ne souhaiteraient d'ailleurs plus porter le maillot niçois. Le procureur de Nice a ouvert une enquête pour violences aggravées.
Premier test pour ce maintien inattendu : la réception d'Angers ce dimanche à 15h à l'Allianz Riviera.