La sentence est tombée et est sans appel. Laurent Nicollin a officialisé ce qui n'était plus un secret : le projet de stade Louis-Nicollin est mort et enterré. Dans une interview accordée à Midi Libre, le président du MHSC n'a pas mâché ses mots : "Le nouveau stade, c'est fini, tout est fini". Une déclaration qui clôt près d'une décennie de batailles, d'espoirs et de désillusions pour le club héraultais.
À 52 ans, Nicollin assume : "J'en ai assez chié la saison dernière, ça a été compliqué pour moi, sur beaucoup de plans, physiquement et mentalement. Je ne vais pas mourir au bord d'un terrain de foot". Derrière ces mots crus, c'est l'épuisement d'un dirigeant qui transparaît, lassé par les obstacles à répétition.
Lancé en 2016, le projet devait voir le jour à Pérols avec une capacité moderne de 24 000 places. Mais l'histoire s'est transformée en chemin de croix. Selon Midi Libre, Philippe Saurel, ancien maire de Montpellier, n'a jamais signé les papiers nécessaires avant les élections de 2020. Son successeur Michaël Delafosse a ensuite relocalisé le projet, générant de nouveaux retards.
Le coup fatal est arrivé à l'été 2023. La Banque des Territoires, qui devait financer 40% du budget global soit 100 millions d'euros, s'est désengagée du projet. "Quand toutes les planètes s'alignent du côté de Pérols, la Banque des territoires nous informe qu'elle ne nous suit plus", déplore Nicollin.
Pour le MHSC, l'abandon du stade Louis-Nicollin n'est pas qu'une question de prestige. C'est un enjeu de survie économique, comme l'explique Laurent Nicollin : "C'était vital pour le club, surtout avec les droits TV en moins. Si on avait le nouveau stade, on aurait des retombées financières et je ne serais pas obligé de vendre des joueurs en janvier".
Sans infrastructure moderne, le club devra poursuivre au stade de La Mosson, actuellement en cours de rénovation. Un pis-aller qui limite drastiquement les recettes extra-sportives et condamne le MHSC à vendre ses talents à chaque mercato pour boucler les comptes.
Sur le terrain, les Montpelliérains vont beaucoup mieux et affichent affichent enfin de vraies ambitions. Quatrièmes de Ligue 2 après 14 journées avec 24 points, les hommes de Zoumana Camara visent la remontée en Ligue 1. Mais sans nouveau stade, l'avenir financier du club reste incertain. "On ne va pas se battre contre des montagnes", conclut amèrement Laurent Nicollin, résigné à tourner la page du rêve paternel.
À 52 ans, Nicollin assume : "J'en ai assez chié la saison dernière, ça a été compliqué pour moi, sur beaucoup de plans, physiquement et mentalement. Je ne vais pas mourir au bord d'un terrain de foot". Derrière ces mots crus, c'est l'épuisement d'un dirigeant qui transparaît, lassé par les obstacles à répétition.
Lancé en 2016, le projet devait voir le jour à Pérols avec une capacité moderne de 24 000 places. Mais l'histoire s'est transformée en chemin de croix. Selon Midi Libre, Philippe Saurel, ancien maire de Montpellier, n'a jamais signé les papiers nécessaires avant les élections de 2020. Son successeur Michaël Delafosse a ensuite relocalisé le projet, générant de nouveaux retards.
Le coup fatal est arrivé à l'été 2023. La Banque des Territoires, qui devait financer 40% du budget global soit 100 millions d'euros, s'est désengagée du projet. "Quand toutes les planètes s'alignent du côté de Pérols, la Banque des territoires nous informe qu'elle ne nous suit plus", déplore Nicollin.
Pour le MHSC, l'abandon du stade Louis-Nicollin n'est pas qu'une question de prestige. C'est un enjeu de survie économique, comme l'explique Laurent Nicollin : "C'était vital pour le club, surtout avec les droits TV en moins. Si on avait le nouveau stade, on aurait des retombées financières et je ne serais pas obligé de vendre des joueurs en janvier".
Sans infrastructure moderne, le club devra poursuivre au stade de La Mosson, actuellement en cours de rénovation. Un pis-aller qui limite drastiquement les recettes extra-sportives et condamne le MHSC à vendre ses talents à chaque mercato pour boucler les comptes.
Sur le terrain, les Montpelliérains vont beaucoup mieux et affichent affichent enfin de vraies ambitions. Quatrièmes de Ligue 2 après 14 journées avec 24 points, les hommes de Zoumana Camara visent la remontée en Ligue 1. Mais sans nouveau stade, l'avenir financier du club reste incertain. "On ne va pas se battre contre des montagnes", conclut amèrement Laurent Nicollin, résigné à tourner la page du rêve paternel.