Brest amputé de 89% de Droits TV
Le président du Stade Brestois, Denis Le Saint, a publié un communiqué choc ce mercredi 17 septembre, révélant l'ampleur de la crise financière qui secoue le football français. Les Pirates qui peuvent pourtant compter sur la grosse manne financière de la Ligue des Champions la saison dernière, naviguent en eaux troubles.
La situation est dramatique : "Nos revenus liés aux droits TV nationaux sont passés de 42,5M€ en 2023/24 à 8,7M€ en 2024/25, et à 4,5M€ sur l'exercice 2025/26", détaille Le Saint. Une chute vertigineuse de 89% qui illustre la crise structurelle du football français depuis l'échec de Mediapro qui s'est poursuivie avec DAZN.
La situation est dramatique : "Nos revenus liés aux droits TV nationaux sont passés de 42,5M€ en 2023/24 à 8,7M€ en 2024/25, et à 4,5M€ sur l'exercice 2025/26", détaille Le Saint. Une chute vertigineuse de 89% qui illustre la crise structurelle du football français depuis l'échec de Mediapro qui s'est poursuivie avec DAZN.
Cure d'austérité pour pérenniser l'avenir du SB29
Sans leur épopée européenne, les Finistériens auraient sombré. "Le Stade Brestois 29 a eu la chance de participer à la Ligue des Champions sur la saison 2024/25 avec un gain complémentaire de 50M€ versés par l'UEFA", précise le dirigeant.
Ces revenus ont permis d'augmenter le budget du SB29 la saison dernière, et de recruter des joueurs comme Ludovic Ajorque. Mais cette manne ne masque pas les difficultés : "La moitié de ces gains a été utilisée pour augmenter le budget, l'autre moitié consolide nos fonds propres".
Face à cette précarité, Denis Le Saint prône la "prudence nécessaire pour assurer la pérennité du club". Les ventes de Lilian Brassier, Mahdi Camara et Pierre Lees-Melou permettent "juste d'être à l'équilibre".
Le président finistérien mise tout sur l'Arkéa Park, le futur stade de 15 000 places à 106 millions d'euros. "C'est un investissement structurant pour pérenniser l'avenir du club", insiste-t-il. La livraison est prévue pour le troisième trimestre 2028.
Cette communication fait suite aux grosses interrogations des supporters du Stade Brestois vis à vis du mercato d'été très frileux qui s'est matérialisé par 30 millions d'euros de ventes pour 6M€ de recrues.
Une frilosité qui se paie pour l'heure au classement, puisque Brest pointe à la 17e place avec 1 petit point en 4 matchs.
Ces revenus ont permis d'augmenter le budget du SB29 la saison dernière, et de recruter des joueurs comme Ludovic Ajorque. Mais cette manne ne masque pas les difficultés : "La moitié de ces gains a été utilisée pour augmenter le budget, l'autre moitié consolide nos fonds propres".
Face à cette précarité, Denis Le Saint prône la "prudence nécessaire pour assurer la pérennité du club". Les ventes de Lilian Brassier, Mahdi Camara et Pierre Lees-Melou permettent "juste d'être à l'équilibre".
Le président finistérien mise tout sur l'Arkéa Park, le futur stade de 15 000 places à 106 millions d'euros. "C'est un investissement structurant pour pérenniser l'avenir du club", insiste-t-il. La livraison est prévue pour le troisième trimestre 2028.
Cette communication fait suite aux grosses interrogations des supporters du Stade Brestois vis à vis du mercato d'été très frileux qui s'est matérialisé par 30 millions d'euros de ventes pour 6M€ de recrues.
Une frilosité qui se paie pour l'heure au classement, puisque Brest pointe à la 17e place avec 1 petit point en 4 matchs.