Le RCSA durcit le ton face aux Ultras Boyz 90 avec des sanctions inédites
La direction du RC Strasbourg a frappé fort jeudi en annonçant des mesures immédiates et drastiques contre quatre groupes de supporters, dont les célèbres Ultras Boyz 90. Marc Keller n'a pas digéré les banderoles hostiles déployées dimanche dernier face au Havre et passe à l'offensive.
Ces sanctions visent les UB90, la Pariser Section, le KCB et la Fédération des supporters du Racing qui avaient signé un communiqué jugé "attaquant l'institution" par la présidence alsacienne.
Les nouvelles règles imposées par le club sont particulièrement strictes selon L'Equipe. Les ultras ne pourront désormais accéder aux locaux du club qu'accompagnés de la sécurité et se voient interdire l'espace de confection des tifos dans l'enceinte de la Meinau.
Plus contraignant encore, tous les tifos devront être présentés et validés avant d'entrer dans le stade. "Tout support à des fins politiques, idéologiques, philosophiques, injurieuses ou présentant un message à caractère discriminatoire sera refusé" précise la direction selon L'Équipe.
Cette mesure vise directement les banderoles anti-Keller et anti-Emegha qui avaient créé un malaise dimanche dernier lors de la victoire contre Le Havre.
Le club alsacien ressort l'artillerie lourde en rétablissant les billets nominatifs pour les déplacements, supprimant ainsi l'anonymat relatif dont jouissaient les supporters. Les accès privilégiés au stade et à la pelouse sont révoqués pour les quatre sections concernées.
Plus symbolique, les ultras perdent leurs facilités de billetterie pour les matchs à l'extérieur et des stadiers seront réinstallés dans le kop, marquant une surveillance accrue.
"Nous avions une relation de confiance pendant des années avec eux, elle n'existe plus. On se sent trahis", a confié Alain Plet, directeur général adjoint du Racing. "Nous revenons donc à une situation normale, connue par les autres groupes de supporters des autres clubs français".
Cette escalade intervient après deux années de tensions liées au rachat du club par BlueCo en 2023. Les UB90 dénoncent depuis cette époque une perte d'identité du Racing, accusé d'être devenu "un petit frère" de Chelsea dans la galaxie de la multipropriété.
Ces sanctions tombent alors que les Ultras Boyz 90 maintiennent leur grève des 15 premières minutes depuis la saison dernière. "Le quart d'heure de silence en début de match est maintenu jusqu'à nouvel ordre" avaient-ils rappelé en août.
Paradoxalement, ces tensions éclatent au moment où le Racing vit son meilleur début de saison depuis 1978 avec 9 points sur 12 possibles et une cinquième place en Ligue 1. "On est cinquième de Ligue 1, qualifié pour la Coupe d'Europe, on a une superbe équipe, un nouveau stade et j'ai vu 23 000 personnes sortir du stade tristes, déçues" regrettait Marc Keller.
Contactés par L'Équipe, les UB90 n'ont pas souhaité réagir pour le moment à ces mesures inédites qui marquent une rupture historique avec leur club.
Ces sanctions visent les UB90, la Pariser Section, le KCB et la Fédération des supporters du Racing qui avaient signé un communiqué jugé "attaquant l'institution" par la présidence alsacienne.
Les nouvelles règles imposées par le club sont particulièrement strictes selon L'Equipe. Les ultras ne pourront désormais accéder aux locaux du club qu'accompagnés de la sécurité et se voient interdire l'espace de confection des tifos dans l'enceinte de la Meinau.
Plus contraignant encore, tous les tifos devront être présentés et validés avant d'entrer dans le stade. "Tout support à des fins politiques, idéologiques, philosophiques, injurieuses ou présentant un message à caractère discriminatoire sera refusé" précise la direction selon L'Équipe.
Cette mesure vise directement les banderoles anti-Keller et anti-Emegha qui avaient créé un malaise dimanche dernier lors de la victoire contre Le Havre.
Le club alsacien ressort l'artillerie lourde en rétablissant les billets nominatifs pour les déplacements, supprimant ainsi l'anonymat relatif dont jouissaient les supporters. Les accès privilégiés au stade et à la pelouse sont révoqués pour les quatre sections concernées.
Plus symbolique, les ultras perdent leurs facilités de billetterie pour les matchs à l'extérieur et des stadiers seront réinstallés dans le kop, marquant une surveillance accrue.
"Nous avions une relation de confiance pendant des années avec eux, elle n'existe plus. On se sent trahis", a confié Alain Plet, directeur général adjoint du Racing. "Nous revenons donc à une situation normale, connue par les autres groupes de supporters des autres clubs français".
Cette escalade intervient après deux années de tensions liées au rachat du club par BlueCo en 2023. Les UB90 dénoncent depuis cette époque une perte d'identité du Racing, accusé d'être devenu "un petit frère" de Chelsea dans la galaxie de la multipropriété.
Ces sanctions tombent alors que les Ultras Boyz 90 maintiennent leur grève des 15 premières minutes depuis la saison dernière. "Le quart d'heure de silence en début de match est maintenu jusqu'à nouvel ordre" avaient-ils rappelé en août.
Paradoxalement, ces tensions éclatent au moment où le Racing vit son meilleur début de saison depuis 1978 avec 9 points sur 12 possibles et une cinquième place en Ligue 1. "On est cinquième de Ligue 1, qualifié pour la Coupe d'Europe, on a une superbe équipe, un nouveau stade et j'ai vu 23 000 personnes sortir du stade tristes, déçues" regrettait Marc Keller.
Contactés par L'Équipe, les UB90 n'ont pas souhaité réagir pour le moment à ces mesures inédites qui marquent une rupture historique avec leur club.