Le football français fait encore parler. Et cette fois, ce n'est pas pour un but magnifique ou un exploit sportif. Non, c'est l'arbitrage qui continue de cristalliser les tensions. La Direction de l'Arbitrage de la FFF a ouvert les portes à un dialogue avec les clubs de Ligue 1. Neuf formations ont joué le jeu. Mais pas Lille ni Monaco. Étonnant ? Pas vraiment quand on connaît les récentes sorties musclées de leurs dirigeants contre l'arbitrage français.
Selon la FFF, neuf formations ont répondu à l'invitation lancée en septembre : le FC Nantes, l'OGC Nice, l'Olympique Lyonnais, l'Olympique de Marseille, le Paris FC, le Paris Saint-Germain, Toulouse FC, le Stade Brestois et le Stade Rennais. Soit trois fois plus qu'en 2024, où seulement deux clubs avaient fait le déplacement.
Les représentants des clubs – présidents, entraîneurs, directeurs sportifs – ont pu tester l'assistance vidéo dans des conditions réelles. Avec six arbitres, dont trois de Ligue 1 comme Benoît Bastien, Thomas Léonard et Guillaume Paradis, ils ont décortiqué de vraies situations de match.
Mais selon RMC Sport, Lille et Monaco, pourtant très critiques envers l'arbitrage cette saison, ont préféré ne pas s'y rendre.
Ce choix n'a rien d'anodin. Les deux clubs ont multiplié les sorties publiques contre les décisions arbitrales ces dernières semaines.
Olivier Létang, président du LOSC, avait vivement critiqué l'arbitrage après la défaite contre Lyon fin septembre. Il avait évoqué une "parodie" et une "escroquerie". Résultat : une suspension d'un match ferme. Plus récemment, il a encore écopé d'une amende de 10 000 euros par l'UEFA pour avoir interpellé l'arbitre lors du match contre le PAOK Salonique.
Du côté de Monaco, Thiago Scuro, le directeur général, s'était lâché après la lourde défaite 4-1 contre Lens début novembre. Il avait dénoncé le carton rouge "inacceptable" de Balogun et l'absence d'intervention de la VAR. "Chaque week-end, il se passe des controverses concernant les décisions arbitrales en Ligue 1", martelait-il.
Monaco a même envoyé un courrier à la FFF pour réclamer une réunion autour de l'arbitrage avec dirigeants, entraîneurs et capitaines de L1.
En snobant cette initiation, Lille et Monaco envoient un signal. Ils ne veulent pas d'une simple démonstration pédagogique. Ils réclament un vrai dialogue, des changements structurels dans l'organisation de l'arbitrage français.
Comme l'avait souligné Scuro, "tant que nous ne discutons que des erreurs sur le terrain et non de l'organisation derrière les arbitres - qui les entraîne, qui les guide - nous n'avancerons pas".
Une réunion entre la Ligue, la Direction de l'arbitrage et les représentants des clubs est programmée le 1er décembre prochain. Peut-être que Lille et Monaco y verront davantage leur compte.
En attendant, leur absence fait débat. Boycott assumé ou simple calendrier incompatible ? Une chose est sûre : la relation entre les clubs et l'arbitrage reste électrique en Ligue 1.
Selon la FFF, neuf formations ont répondu à l'invitation lancée en septembre : le FC Nantes, l'OGC Nice, l'Olympique Lyonnais, l'Olympique de Marseille, le Paris FC, le Paris Saint-Germain, Toulouse FC, le Stade Brestois et le Stade Rennais. Soit trois fois plus qu'en 2024, où seulement deux clubs avaient fait le déplacement.
Les représentants des clubs – présidents, entraîneurs, directeurs sportifs – ont pu tester l'assistance vidéo dans des conditions réelles. Avec six arbitres, dont trois de Ligue 1 comme Benoît Bastien, Thomas Léonard et Guillaume Paradis, ils ont décortiqué de vraies situations de match.
Mais selon RMC Sport, Lille et Monaco, pourtant très critiques envers l'arbitrage cette saison, ont préféré ne pas s'y rendre.
Ce choix n'a rien d'anodin. Les deux clubs ont multiplié les sorties publiques contre les décisions arbitrales ces dernières semaines.
Olivier Létang, président du LOSC, avait vivement critiqué l'arbitrage après la défaite contre Lyon fin septembre. Il avait évoqué une "parodie" et une "escroquerie". Résultat : une suspension d'un match ferme. Plus récemment, il a encore écopé d'une amende de 10 000 euros par l'UEFA pour avoir interpellé l'arbitre lors du match contre le PAOK Salonique.
Du côté de Monaco, Thiago Scuro, le directeur général, s'était lâché après la lourde défaite 4-1 contre Lens début novembre. Il avait dénoncé le carton rouge "inacceptable" de Balogun et l'absence d'intervention de la VAR. "Chaque week-end, il se passe des controverses concernant les décisions arbitrales en Ligue 1", martelait-il.
Monaco a même envoyé un courrier à la FFF pour réclamer une réunion autour de l'arbitrage avec dirigeants, entraîneurs et capitaines de L1.
En snobant cette initiation, Lille et Monaco envoient un signal. Ils ne veulent pas d'une simple démonstration pédagogique. Ils réclament un vrai dialogue, des changements structurels dans l'organisation de l'arbitrage français.
Comme l'avait souligné Scuro, "tant que nous ne discutons que des erreurs sur le terrain et non de l'organisation derrière les arbitres - qui les entraîne, qui les guide - nous n'avancerons pas".
Une réunion entre la Ligue, la Direction de l'arbitrage et les représentants des clubs est programmée le 1er décembre prochain. Peut-être que Lille et Monaco y verront davantage leur compte.
En attendant, leur absence fait débat. Boycott assumé ou simple calendrier incompatible ? Une chose est sûre : la relation entre les clubs et l'arbitrage reste électrique en Ligue 1.