Le Tribunal arbitral du sport (TAS) vient de trancher un épineux dossier qui secoue les fondations mêmes du contrôle administratif en Ligue Europa, et qui concerne l'Olympique Lyonnais.
Guezzal au cœur d'un scénario rocambolesque
Tout a commencé le 25 septembre dernier lors du match de Ligue Europa opposant l'Olympique lyonnais au FC Utrecht, remporté 1-0 par les Rhodaniens. Durant cette rencontre, Rachid Ghezzal, l'ailier algérien de 33 ans revenu à l'OL début septembre, est entré en jeu et a même été décisif en délivrant une passe décisive pour Tanner Tessmann. Problème majeur : selon les règles de la compétition de l'UEFA, le joueur n'aurait jamais dû être autorisé à participer à cette rencontre.
L'article 31 du règlement de la Ligue Europa stipule clairement que les joueurs recrutés après le 1er septembre ne peuvent être alignés que lors de la prochaine période d'enregistrement, soit en janvier. Or, l'UEFA avait validé son inscription dans les listes initiales, commettant une erreur administrative qui aurait pu passer inaperçue sans la vigilance des Néerlandais.
L'article 31 du règlement de la Ligue Europa stipule clairement que les joueurs recrutés après le 1er septembre ne peuvent être alignés que lors de la prochaine période d'enregistrement, soit en janvier. Or, l'UEFA avait validé son inscription dans les listes initiales, commettant une erreur administrative qui aurait pu passer inaperçue sans la vigilance des Néerlandais.
Une inaction incompréhensible de l'UEFA qui favorisé Lyon
Consciente de sa faute après clarification interne, l'UEFA a retiré Ghezzal de la liste des inscrits avant le match suivant contre Salzbourg sans pour autant ouvrir de procédure disciplinaire. Cette passivité institutionnelle a provoqué l'indignation du FC Utrecht, qui a immédiatement saisi le TAS par plainte, contestant l'absence de poursuites contre Lyon.
Le Tribunal arbitral du sport s'est montré intransigeant. Le TAS a estimé que l'UEFA avait à tort d'omettre d'engager une procédure disciplinaire et s'est imposé comme correcteur de cette carence administrative. La plus haute juridiction sportive a donc ordonné à l'instance européenne d'ouvrir une enquête formelle. Le FC Utrecht, satisfait de cette décision rendue début décembre 2025, attend désormais que l'UEFA applique cette obligation "avec sérieux et rapidité".
L'UEFA doit maintenant justifier pourquoi elle avait préféré l'inaction face à une violation manifeste de ses propres règlements. Des sanctions envisageable contre l'Olympique Lyonnais ? Peu probable. Par contre, Utrecht pourrait bien être dédommagé financièrement.
Le Tribunal arbitral du sport s'est montré intransigeant. Le TAS a estimé que l'UEFA avait à tort d'omettre d'engager une procédure disciplinaire et s'est imposé comme correcteur de cette carence administrative. La plus haute juridiction sportive a donc ordonné à l'instance européenne d'ouvrir une enquête formelle. Le FC Utrecht, satisfait de cette décision rendue début décembre 2025, attend désormais que l'UEFA applique cette obligation "avec sérieux et rapidité".
L'UEFA doit maintenant justifier pourquoi elle avait préféré l'inaction face à une violation manifeste de ses propres règlements. Des sanctions envisageable contre l'Olympique Lyonnais ? Peu probable. Par contre, Utrecht pourrait bien être dédommagé financièrement.