C’est une prise de parole explosive qui fait beaucoup parler en cette fin d'année 2025. Alors que les Girondins de Bordeaux tentent de se reconstruire en National 2, leur exposition soudaine sur la plateforme officielle de la Ligue (Ligue1+) passe très mal du côté de la Bretagne. Fred Le Grand, président de l’En Avant Guingamp, juge cette mise en lumière « intolérable » alors que le club au scapulaire laisse une ardoise salée à ses concurrents.
Pourquoi la diffusion des matchs de Bordeaux sur Ligue1+ fait scandale
Depuis le 6 décembre 2025, la plateforme Ligue1+ diffuse les rencontres à domicile des Girondins de Bordeaux, offrant une production améliorée à 5 caméras pour un club pourtant relégué au quatrième échelon national. Une anomalie médiatique qui a provoqué la fureur de Fred Le Grand. Dans une interview relayée par Ouest-France, le dirigeant guingampais ne décolère pas face à ce qu'il perçoit comme une validation institutionnelle de la gestion de Gérard Lopez.
« J'en veux à Gérard Lopez, que je considère comme quelqu'un de malhonnête qui n'a rien à faire dans le football français », a martelé le président de l'EAG. Pour lui, voir la LFP offrir une telle vitrine commerciale à un club qui n'a pas honoré ses dettes relève de l'indécence morale, créant un sentiment d'impunité totale pour l'homme d'affaires hispano-luxembourgeois.
« J'en veux à Gérard Lopez, que je considère comme quelqu'un de malhonnête qui n'a rien à faire dans le football français », a martelé le président de l'EAG. Pour lui, voir la LFP offrir une telle vitrine commerciale à un club qui n'a pas honoré ses dettes relève de l'indécence morale, créant un sentiment d'impunité totale pour l'homme d'affaires hispano-luxembourgeois.
5,5 M€ d'impayés : l'ardoise qui provoque la colère de Fred Le Grand
Au-delà de la morale, c'est l'équité économique qui est au cœur du conflit. Selon les chiffres avancés par la direction guingampaise, Bordeaux doit encore près de 5,5 millions d’euros cumulés à trois clubs français : l'En Avant Guingamp, l'Amiens SC et le LOSC.
Cette somme correspond à des indemnités de transfert jamais réglées avant la chute du club, comme le transfert d'Aliou Badji (Amiens) ou les traites liées à Jérémy Livolant (Guingamp). Alors que les clubs de Ligue 2 se battent pour l'équilibre financier, voir le mauvais payeur bénéficier des outils marketing de la Ligue est vécu comme une double peine. « Comment Ligue1+, donc la LFP, peut retransmettre des matchs de Bordeaux alors qu'ils nous doivent de l'argent ? », s'interroge Fred Le Grand, promettant de demander des comptes aux instances.
La LFP, en quête d'abonnés pour sa plateforme, semble avoir privilégié la popularité de la marque "Girondins" à la solidarité financière entre ses membres, un pari risqué qui pourrait laisser des traces durables dans les relations entre les clubs pros et l'instance dirigeante.
Cette somme correspond à des indemnités de transfert jamais réglées avant la chute du club, comme le transfert d'Aliou Badji (Amiens) ou les traites liées à Jérémy Livolant (Guingamp). Alors que les clubs de Ligue 2 se battent pour l'équilibre financier, voir le mauvais payeur bénéficier des outils marketing de la Ligue est vécu comme une double peine. « Comment Ligue1+, donc la LFP, peut retransmettre des matchs de Bordeaux alors qu'ils nous doivent de l'argent ? », s'interroge Fred Le Grand, promettant de demander des comptes aux instances.
La LFP, en quête d'abonnés pour sa plateforme, semble avoir privilégié la popularité de la marque "Girondins" à la solidarité financière entre ses membres, un pari risqué qui pourrait laisser des traces durables dans les relations entre les clubs pros et l'instance dirigeante.