Il y a des choix de carrière qui laissent des regrets. Juma Bah pensait franchir un cap en privilégiant l’OGC Nice au RC Lens. L’Europe, un projet ambitieux, un statut de titulaire annoncé. Sur le papier, tout collait. Sur le terrain, beaucoup moins. Et pendant que le Sierra-Léonais doute sur la Côte d’Azur, Samson Baidoo, lui, marche sur l’eau à Lens. Deux trajectoires qui racontent, à elles seules, le mercato sang et or.
Juma Bah à l’OGC Nice : un prêt qui tourne au vinaigre
Prêté par Manchester City à Lens la saison dernière, Juma Bah avait marqué les esprits en Ligue 1. Solide, dominant dans les airs, il s’était imposé dès que Will Still lui avait accordé sa confiance. Pas étonnant que le RC Lens ait cherché à prolonger son prêt.
Mais Manchester City et le joueur ont choisi Nice, séduit par un projet européen et par le discours de Franck Haise, qui en avait fait une priorité, quitte à frustrer son ancien club du RC Lens.
Sauf que le contexte niçois est explosif. Le Gym enchaîne les mauvais résultats, pointe au fond de son groupe en Ligue Europa et reste englué dans une spirale de défaites. Pire, plusieurs joueurs ont été pris à partie physiquement par des supporters à l’arrivée du bus après la défaite à Lorient. Difficile de trouver de la sérénité dans ce climat.
Sur le terrain, Bah a déjà disputé plusieurs rencontres de Ligue 1, mais sans retrouver l’autorité affichée à Lens, malgré un temps de jeu significatif. Ses débuts alternent le correct et le fragile, loin de l’image de roc qu’il s’était construite dans l’Artois. De quoi nourrir, en coulisses, une vraie question : ce choix niçois était-il le bon, surtout quand Lens n’avait pas fermé la porte à un nouveau prêt ?
Mais Manchester City et le joueur ont choisi Nice, séduit par un projet européen et par le discours de Franck Haise, qui en avait fait une priorité, quitte à frustrer son ancien club du RC Lens.
Sauf que le contexte niçois est explosif. Le Gym enchaîne les mauvais résultats, pointe au fond de son groupe en Ligue Europa et reste englué dans une spirale de défaites. Pire, plusieurs joueurs ont été pris à partie physiquement par des supporters à l’arrivée du bus après la défaite à Lorient. Difficile de trouver de la sérénité dans ce climat.
Sur le terrain, Bah a déjà disputé plusieurs rencontres de Ligue 1, mais sans retrouver l’autorité affichée à Lens, malgré un temps de jeu significatif. Ses débuts alternent le correct et le fragile, loin de l’image de roc qu’il s’était construite dans l’Artois. De quoi nourrir, en coulisses, une vraie question : ce choix niçois était-il le bon, surtout quand Lens n’avait pas fermé la porte à un nouveau prêt ?
Samson Baidoo a rapidement fait oublier Juma Bah à Lens
Pendant que Bah cherche ses repères sur la Côte d’Azur, le RC Lens a très vite rebondi. Jean-Louis Leca et la cellule de recrutement ont misé sur Samson Baidoo, venu du RB Salzbourg, priorité clairement assumée par le club artésien. Un profil puissant, jeune, déjà rompu à l’Europe et présenté comme un futur leader défensif.
Le résultat est spectaculaire. Lens possède aujourd’hui la meilleure défense de Ligue 1, avec seulement 12 buts encaissés en 14 journées. Baidoo en est la clé : titulaire à 12 reprises, à la fois calme, agressif dans le duel et propre à la relance.
Dans un championnat où la solidité défensive fait la différence, Baidoo s’impose déjà comme l’un des tout meilleurs centraux de Ligue 1. À Lens, personne n’ose le dire trop fort, mais la comparaison fait mal : d’un côté, un Bah en difficulté dans un environnement instable ; de l’autre, un Baidoo qui s’impose comme patron dans une équipe qui vient de s'emparer de la place de leader de L1.
Au final, le dossier Juma Bah ressemble de plus en plus à un rendez-vous manqué. Nice lui offrait l’Europe, Lens lui garantissait un cadre, une confiance et un environnement plus serein.
Le résultat est spectaculaire. Lens possède aujourd’hui la meilleure défense de Ligue 1, avec seulement 12 buts encaissés en 14 journées. Baidoo en est la clé : titulaire à 12 reprises, à la fois calme, agressif dans le duel et propre à la relance.
Dans un championnat où la solidité défensive fait la différence, Baidoo s’impose déjà comme l’un des tout meilleurs centraux de Ligue 1. À Lens, personne n’ose le dire trop fort, mais la comparaison fait mal : d’un côté, un Bah en difficulté dans un environnement instable ; de l’autre, un Baidoo qui s’impose comme patron dans une équipe qui vient de s'emparer de la place de leader de L1.
Au final, le dossier Juma Bah ressemble de plus en plus à un rendez-vous manqué. Nice lui offrait l’Europe, Lens lui garantissait un cadre, une confiance et un environnement plus serein.