Le malaise est palpable à Saint-Étienne. Après la défaite face au Red Star (2-1) au stade Bauer, Florian Tardieu a lâché une déclaration qui a secoué le vestiaire stéphanois. Le milieu de terrain n'a pas mâché ses mots, pointant du doigt les choix tactiques d'Eirik Horneland. Des propos qui révèlent une cassure profonde entre le coach norvégien et ses joueurs.
Les mots sont lourds de sens. Florian Tardieu a confié son malaise avant même le coup d'envoi : « Déjà à l'échauffement, j'essayais de dire qu'on n'était pas dedans. Je le sentais pas. » Une lucidité précoce qui traduit un problème bien plus profond que la simple performance du jour.
Le capitaine officieux des Verts a tenté d'alerter ses coéquipiers dans le vestiaire, conscient que le Red Star allait mettre de l'intensité dès les premières secondes. Résultat : au bout de 34 secondes, Ferreira rate son intervention et Damien Durand ouvre le score. Un scénario catastrophe que Tardieu avait anticipé mais n'a pas pu empêcher.
Mais c'est sur les choix tactiques que le milieu stéphanois frappe le plus fort. « C'est sûr que sur les renversements, vu ce que demande le coach, ça peut être notre faiblesse », confie-t-il à Ici Saint-Étienne. La formulation est diplomatique mais le message est clair : les consignes d'Horneland exposent l'équipe.
Le joueur poursuit son analyse sans détour : « Les équipes travaillent sur nous. Elles ont des vidéos. On l'a vu contre Le Mans, aujourd'hui pareil. Ça nous fait courir. Après, ce sont les consignes, donc on les écoute. » Cette phrase résume toute la frustration du vestiaire. Les adversaires ont compris le plan du Norvégien et l'exploitent systématiquement.
D'après Peuple Vert, cette sortie médiatique inhabituelle pour un joueur habituellement discret témoigne de l'ampleur du malaise. Quand un cadre respectueux comme Tardieu critique publiquement son entraîneur, c'est que la situation est grave.
Le problème est identifié depuis plusieurs semaines. Les couloirs de l'ASSE sont devenus une autoroute pour les adversaires. Le système d'Horneland, qui demande beaucoup de courses et de renversements, laisse les flancs exposés.
Face au Red Star, c'est encore Dembo Sylla qui a profité de ces espaces pour déborder Mickaël Annan et offrir le deuxième but à Durand (31e). Une scène déjà vue contre Le Mans ou Annecy.
« On court énormément dans le vide », admet le milieu stéphanois. Une confession qui illustre l'épuisement physique et mental du groupe face à des consignes jugées inadaptées.
Cette nouvelle défaite s'inscrit dans une série inquiétante. L'ASSE enchaîne les performances en dents de scie depuis un mois : défaite 4-0 à Annecy, victoire 6-0 contre Pau, puis revers 2-1 au Red Star. « Un pas en avant, deux pas en arrière », résume Horneland lui-même.
Les Verts glissent à la troisième place de Ligue 2, dépassés par le Red Star qui profite de cette victoire pour s'installer seul à la deuxième place avec 26 points. L'ASSE, avec un effectif taillé pour la montée, affiche seulement 23 unités et multiplie les contre-performances loin de Geoffroy-Guichard.
Comme indiqué par Jeunesfooteux, une défaite face à Troyes, samedi prochain, pourrait bien être fatale à Eirick Horneland qui est de plus en plus contesté à Saint-Etienne.
Les mots sont lourds de sens. Florian Tardieu a confié son malaise avant même le coup d'envoi : « Déjà à l'échauffement, j'essayais de dire qu'on n'était pas dedans. Je le sentais pas. » Une lucidité précoce qui traduit un problème bien plus profond que la simple performance du jour.
Le capitaine officieux des Verts a tenté d'alerter ses coéquipiers dans le vestiaire, conscient que le Red Star allait mettre de l'intensité dès les premières secondes. Résultat : au bout de 34 secondes, Ferreira rate son intervention et Damien Durand ouvre le score. Un scénario catastrophe que Tardieu avait anticipé mais n'a pas pu empêcher.
Mais c'est sur les choix tactiques que le milieu stéphanois frappe le plus fort. « C'est sûr que sur les renversements, vu ce que demande le coach, ça peut être notre faiblesse », confie-t-il à Ici Saint-Étienne. La formulation est diplomatique mais le message est clair : les consignes d'Horneland exposent l'équipe.
Le joueur poursuit son analyse sans détour : « Les équipes travaillent sur nous. Elles ont des vidéos. On l'a vu contre Le Mans, aujourd'hui pareil. Ça nous fait courir. Après, ce sont les consignes, donc on les écoute. » Cette phrase résume toute la frustration du vestiaire. Les adversaires ont compris le plan du Norvégien et l'exploitent systématiquement.
D'après Peuple Vert, cette sortie médiatique inhabituelle pour un joueur habituellement discret témoigne de l'ampleur du malaise. Quand un cadre respectueux comme Tardieu critique publiquement son entraîneur, c'est que la situation est grave.
Le problème est identifié depuis plusieurs semaines. Les couloirs de l'ASSE sont devenus une autoroute pour les adversaires. Le système d'Horneland, qui demande beaucoup de courses et de renversements, laisse les flancs exposés.
Face au Red Star, c'est encore Dembo Sylla qui a profité de ces espaces pour déborder Mickaël Annan et offrir le deuxième but à Durand (31e). Une scène déjà vue contre Le Mans ou Annecy.
« On court énormément dans le vide », admet le milieu stéphanois. Une confession qui illustre l'épuisement physique et mental du groupe face à des consignes jugées inadaptées.
Cette nouvelle défaite s'inscrit dans une série inquiétante. L'ASSE enchaîne les performances en dents de scie depuis un mois : défaite 4-0 à Annecy, victoire 6-0 contre Pau, puis revers 2-1 au Red Star. « Un pas en avant, deux pas en arrière », résume Horneland lui-même.
Les Verts glissent à la troisième place de Ligue 2, dépassés par le Red Star qui profite de cette victoire pour s'installer seul à la deuxième place avec 26 points. L'ASSE, avec un effectif taillé pour la montée, affiche seulement 23 unités et multiplie les contre-performances loin de Geoffroy-Guichard.
Comme indiqué par Jeunesfooteux, une défaite face à Troyes, samedi prochain, pourrait bien être fatale à Eirick Horneland qui est de plus en plus contesté à Saint-Etienne.