Habib Beye viré cette semaine du Stade Rennais ?

Le Stade Rennais plonge dans une spirale inquiétante. Après le match nul concédé au Havre (2-2) dimanche, les critiques pleuvent sur Habib Beye et sa gestion d'équipe. Et il va falloir se creuser sérieusement la tête pour trouver des excuses au coach du SRFC.

La frustration grandit autour des choix de l'entraîneur rennais. Face aux Havrais, les signaux d'alarme étaient pourtant multiples : Ludovic Blas et Kader Meïté qui ne rentrent pas du tout en cours de match, une équipe qui a rapidement baissé en intensité en deuxième période mais qui ne voit son premier changement offensif qu'à la 89ème minute. Al-Tamari ne remplace Lepaul qu'à deux minutes de la fin, bien trop tard pour inverser la tendance.

Le système en 5-3-2 d'Habib Beye continue de faire débat. "Un 5-3-2 qui ne fonctionne pas et qu'il maintient coûte que coûte", dénoncent ses détracteurs. Cette approche tactique, déjà critiquée lors des matchs nuls contre Nantes (2-2) et Lens (0-0), montre ses limites face à des adversaires théoriquement à portée.

La comparaison avec Pierre Sage fait mal au coache du SRFC. Face à Lens, malgré une supériorité numérique de 90 minutes, Rennes n'avait pas su trouver la faille, et aurait même pu perdre la rencontre.

Les statistiques parlent d'elles-mêmes : depuis son arrivée, Beye affiche un bilan comptable moyen avec un contenu de jeu très décevant. "C'est insuffisant en termes de points. Nous n'avons pas les points que nous devrions avoir", avouait lui-même l'entraîneur après le match havrais.

"Forcément, il y a du doute qui s'installe", reconnaît Beye. Cette phrase résume parfaitement l'état d'esprit actuel d'une équipe qui gâche régulièrement des avantages conséquents, comme face à Nantes où les Rouge et Noir menaient 2-0 avant de concéder l'égalisation dans les dernières secondes.

Les dirigeants rennais commencent à s'interroger sérieusement sur l'avenir d'Habib Beye. Le coach se sait menacé et ce nouveau scénario catastrophe au Havre n'arrange pas ses affaires. Pire, l'adhésion n'est pas totale avec le vestiaire, et notamment avec certains cadres.

Le prochain match contre Auxerre, le 19 octobre, s'annonce déjà décisif pour l'avenir du technicien. À moins que la trêve internationale soit fatale à un entraîneur qui peine à faire progresser son équipe malgré un mercato à 70 millions d'euros et des hommes qu'il a choisi ...