Tebas débouté par la commission européenne
C’est un revers cinglant pour Javier Tebas. La Commission européenne a, selon des informations du Guardian, décidé de ne pas sanctionner le Paris Saint-Germain de Nasser al-Khelaïfi et Manchester City, visés depuis 2023 par une plainte de la Liga pour « concurrence déloyale » liée à des fonds étatiques présumés. Après deux ans d’enquête préliminaire, Bruxelles a estimé que les éléments fournis par l’instance espagnole – accusant les deux clubs de bénéficier de subventions qatariennes et émiraties – ne justifiaient pas une procédure formelle.
Les clubs, soutenus par des avocats spécialisés, ont fermement nié toute irrégularité. La Commission a notamment souligné l’absence de lien direct entre les accords de sponsoring « surévalués » et des financements publics, insistant sur la nécessité de preuves tangibles pour poursuivre. Un camouflet pour Tebas, qui martelait depuis des mois que ces fonds « faussaient l’équilibre économique » du football européen.
Les clubs, soutenus par des avocats spécialisés, ont fermement nié toute irrégularité. La Commission a notamment souligné l’absence de lien direct entre les accords de sponsoring « surévalués » et des financements publics, insistant sur la nécessité de preuves tangibles pour poursuivre. Un camouflet pour Tebas, qui martelait depuis des mois que ces fonds « faussaient l’équilibre économique » du football européen.
Tebas ne compte pas lâcher le PSG
Si Manchester City et le PSG voient là une victoire stratégique, Javier Tebas refuse de baisser les bras. Le président de la Liga, connu pour ses sorties incendiaires, a déjà annoncé vouloir « explorer d’autres voies juridiques ». Pourtant, l’argumentaire de l’Espagnol semble s’essouffler : ses accusations répétées de « jalousie sportive » peinent à convaincre au-delà des frontières ibériques.
Du côté des concernés, on savoure. Le PSG, dont les revenus commerciaux ont bondi de 18 % cette saison, rappelle son « modèle économique viable », tandis que City met en avant ses investissements « durables » dans les infrastructures. Reste une question en suspens : cette décision marque-t-elle la fin des guerres juridiques contre les clubs soutenus par des États, ou simplement une trêve temporaire ?
Du côté des concernés, on savoure. Le PSG, dont les revenus commerciaux ont bondi de 18 % cette saison, rappelle son « modèle économique viable », tandis que City met en avant ses investissements « durables » dans les infrastructures. Reste une question en suspens : cette décision marque-t-elle la fin des guerres juridiques contre les clubs soutenus par des États, ou simplement une trêve temporaire ?