L'heure est grave pour Elye Wahi. Arrivé à l'Eintracht Francfort en janvier dernier contre 26 millions d'euros, le Franco-Ivoirien était censé fermer des bouches et marcher sur les traces de Hugo Ekitike ou Randal Kolo Muani. Raté. Neuf mois plus tard, le club allemand cherche déjà une porte de sortie.
Selon le journaliste Florian Plettenberg de Sky Germany, la direction de Francfort serait «ouverte à des discussions» dès janvier si une belle offre débarque. Le message est clair comme de l'eau de roche : Wahi ne répond pas aux attentes.
Selon le journaliste Florian Plettenberg de Sky Germany, la direction de Francfort serait «ouverte à des discussions» dès janvier si une belle offre débarque. Le message est clair comme de l'eau de roche : Wahi ne répond pas aux attentes.
Un bilan catastrophique outre-Rhin
Les chiffres font mal. Très mal. Un seul but inscrit cette saison, contre une équipe de cinquième division allemande en Coupe. En Bundesliga et en Ligue des Champions ? Le néant. Trois passes décisives pour sauver les apparences.
Le problème ? Jonathan Burkardt. Recruté l'été dernier pour 21 millions d'euros en provenance de Mayence, l'international allemand de 25 ans cartonne avec cinq buts en sept matchs. Autant dire que Wahi ronge son frein sur le banc. Deux titularisations seulement cette saison.
Pire encore, Francfort prospecte déjà pour un nouvel attaquant. William Osula, le Danois de Newcastle, est dans le viseur pour janvier. Un message direct envoyé à Wahi.
«Le processus d'intégration ne s'est pas déroulé au niveau attendu», a lâché Timmo Hardung, directeur sportif du club. Traduction : on perd patience.
Même son coach Dino Toppmöller n'y croit plus vraiment. Interrogé sur la possibilité d'aligner deux attaquants, il a balayé l'idée d'un revers de la main. Wahi n'entre tout simplement pas dans les plans.
Le problème ? Jonathan Burkardt. Recruté l'été dernier pour 21 millions d'euros en provenance de Mayence, l'international allemand de 25 ans cartonne avec cinq buts en sept matchs. Autant dire que Wahi ronge son frein sur le banc. Deux titularisations seulement cette saison.
Pire encore, Francfort prospecte déjà pour un nouvel attaquant. William Osula, le Danois de Newcastle, est dans le viseur pour janvier. Un message direct envoyé à Wahi.
«Le processus d'intégration ne s'est pas déroulé au niveau attendu», a lâché Timmo Hardung, directeur sportif du club. Traduction : on perd patience.
Même son coach Dino Toppmöller n'y croit plus vraiment. Interrogé sur la possibilité d'aligner deux attaquants, il a balayé l'idée d'un revers de la main. Wahi n'entre tout simplement pas dans les plans.
De Montpellier à la traversée du désert
Comment en est-on arrivé là ? Le gamin qui affolait les compteurs à Montpellier semble bien loin. Après son transfert record à Lens, puis son passage éclair et raté à l'OM (trois buts en quatorze matchs), Wahi enchaîne les déceptions.
À Marseille, c'était déjà compliqué. Mehdi Benatia avait pointé du doigt son manque d'implication. «Il n'y a eu qu'un retard», s'est défendu Wahi dans France Football. Mais les faits sont têtus. Ses six premiers mois en Allemagne ? Onze apparitions, zéro but, une blessure au genou.
Aujourd'hui, sa valeur a fondu comme neige au soleil. De 25 millions d'euros en arrivant, il ne vaut plus que 18 millions selon Transfermarkt. À 22 ans, Wahi est à un tournant. S'il ne se réveille pas rapidement, l'étiquette de flop lui collera à la peau pour longtemps.
Les prochaines semaines seront décisives. Francfort lui laisse encore une chance, mais le sablier s'écoule dangereusement vite.
À Marseille, c'était déjà compliqué. Mehdi Benatia avait pointé du doigt son manque d'implication. «Il n'y a eu qu'un retard», s'est défendu Wahi dans France Football. Mais les faits sont têtus. Ses six premiers mois en Allemagne ? Onze apparitions, zéro but, une blessure au genou.
Aujourd'hui, sa valeur a fondu comme neige au soleil. De 25 millions d'euros en arrivant, il ne vaut plus que 18 millions selon Transfermarkt. À 22 ans, Wahi est à un tournant. S'il ne se réveille pas rapidement, l'étiquette de flop lui collera à la peau pour longtemps.
Les prochaines semaines seront décisives. Francfort lui laisse encore une chance, mais le sablier s'écoule dangereusement vite.