La confession a le mérite de la clarté. "Ils nous ont fait courir comme des fous", a soufflé Bukayo Saka à Sky Sports, encore sonné par la leçon tactique infligée par le PSG en demi-finale aller de Ligue des champions (1-0). L'ailier d'Arsenal, pourtant habitué au pressing haut des Gunners, n'en revient pas : "Même effectif, mais pas la même équipe. Leur jeu fluide, leur cohésion... C'était irréel".
Un constat implacable pour cette rencontre où Luis Enrique a démontré l'étendue de son génie tactique. Alors que le PSG alignait quasi les mêmes noms qu'en octobre 2024 (défaite 2-0), le collectif parisien a opéré une métamorphose spectaculaire. "La différence ? La symbiose entre Dembélé, Kvara et Hakimi. Leur triangle était très bien huilé, on ne pouvait pas anticiper", analyse Saka, subjugué par l'intensité des déplacements.
Le secret réside dans la patte Enrique. L'Espagnol a insufflé un pressing coordonné et des transitions éclairs, réduisant à néant lors de la première mi-temps le célèbre "possession football" d'Arteta. Preuve de cette maîtrise : les 26 passes consécutives avant le but de Dembélé. "Leur coach a retourné notre propre arme contre nous", admet l'Anglais, référence aux 63% de possession des parisiens en première mi-temps.
Même Nuno Mendes, pourtant ciblé par Saka, a réussi à éteindre Saka. Le latéral gauche a neutralisé l'Anglais (11 duels remportés sur 12). Une performance qui résume l'état d'esprit d'un PSG désormais machine à broyer les ego.
Un constat implacable pour cette rencontre où Luis Enrique a démontré l'étendue de son génie tactique. Alors que le PSG alignait quasi les mêmes noms qu'en octobre 2024 (défaite 2-0), le collectif parisien a opéré une métamorphose spectaculaire. "La différence ? La symbiose entre Dembélé, Kvara et Hakimi. Leur triangle était très bien huilé, on ne pouvait pas anticiper", analyse Saka, subjugué par l'intensité des déplacements.
Le secret réside dans la patte Enrique. L'Espagnol a insufflé un pressing coordonné et des transitions éclairs, réduisant à néant lors de la première mi-temps le célèbre "possession football" d'Arteta. Preuve de cette maîtrise : les 26 passes consécutives avant le but de Dembélé. "Leur coach a retourné notre propre arme contre nous", admet l'Anglais, référence aux 63% de possession des parisiens en première mi-temps.
Même Nuno Mendes, pourtant ciblé par Saka, a réussi à éteindre Saka. Le latéral gauche a neutralisé l'Anglais (11 duels remportés sur 12). Une performance qui résume l'état d'esprit d'un PSG désormais machine à broyer les ego.