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Arsenal plus fort que le PSG ? Kimmich (Bayern Munich) apporte une étonnante réponse

Rédigé le Jeudi 27 Novembre 2025 à 11:10 écrit par



La soirée d'hier à l'Emirates a laissé un goût amer aux Bavarois. Battus 3-1 par une équipe d'Arsenal clinique, on s'attendait à voir un Joshua Kimmich faire profil bas en zone mixte. C'était mal connaître le milieu allemand.

Interrogé sur la qualité de ses adversaires cette saison en Ligue des Champions, le métronome du Bayern a surpris tout le monde en snobant totalement le vainqueur du soir pour encenser... le perdant d'il y a trois semaines.

Au micro de TNT Sports, Kimmich n'a pas mâché ses mots. Mauvais perdant ou puriste incompris ? Les supporters parisiens vont adorer, ceux d'Arsenal beaucoup moins.

"Face à Paris, c'était plus un match de football". C'est la déclaration qui va faire jaser à Londres. Alors que le journaliste lui demandait si Arsenal était l'adversaire le plus redoutable après cette défaite, Kimmich a balayé l'idée d'un revers de main.

Pour lui, le vrai test, c'était au Parc des Princes le 4 novembre dernier (victoire 2-1 du Bayern). "Non je ne pense pas ! C'était le PSG notre adversaire le plus compliqué, spécialement à cause de la manière dont ils jouent au football", a-t-il affirmé. Un peu le Seum ?

Kimmich valorise ici le style de jeu et la maîtrise technique, insinuant que Paris a proposé une opposition bien plus riche dans le contenu, malgré le score défavorable. Une petite douceur pour Luis Enrique : son style de jeu "bouscule" les grands d'Europe, même quand le tableau d'affichage dit le contraire.

Le Paris Saint-Germain joue mieux au foot

C'est là que le tacle glissé intervient. Kimmich semble réduire la performance des Gunners à une simple domination physique et stratégique sur phases arrêtées. "Arsenal, c'est complètement différent. Ils dépendent beaucoup des coups de pied arrêtés", analyse-t-il froidement.

Une pique directe au but de Jurrien Timber sur corner hier soir ? Probablement. Pour Kimmich, la victoire d'Arsenal manque de la noblesse du jeu ouvert : "Face à Paris, c'était plus un match de football."

En clair : Arsenal gagne, mais Paris joue. On notera quand même une bonne grosse dose de mauvaise fois de Kimmich, car les statistiques ne trompent pas : 7 grosses occasions pour Arsenal, contre une seule pour le Bayern.

Lilian Lefort
Journaliste web passionné de ballon rond, je suis né en 1994 à Boulogne-Billancourt et j’ai grandi... En savoir plus sur cet auteur