Silence glacial entre les deux dirigeants
Selon les révélations de L'Équipe, l'atmosphère était particulièrement tendue lors du dernier conseil d'administration de la LFP. Nasser Al-Khelaïfi, pourtant assis à côté de Pablo Longoria, a fait le choix de ne plus s'adresser directement au président marseillais.
Quand le patron du PSG évoquait son homologue olympien, il utilisait uniquement des "pronoms indéfinis, sans jamais le nommer directement". Un traitement qui marque une rupture totale avec leurs précédentes relations, où les deux hommes "plaisantaient pendant ces réunions".
Quand le patron du PSG évoquait son homologue olympien, il utilisait uniquement des "pronoms indéfinis, sans jamais le nommer directement". Un traitement qui marque une rupture totale avec leurs précédentes relations, où les deux hommes "plaisantaient pendant ces réunions".
Auxerre, le jour où tout a basculé
Cette guerre froide trouve son origine dans l'explosion de colère de Pablo Longoria à Auxerre le 22 février dernier. Ses déclarations sur la "corruption" du championnat et sa mention de la Super League ont marqué un tournant définitif dans leurs rapports.
"Ce qui n'a pas aidé, c'est quand Pablo a perdu la tête, crié dans tout le stade et expliqué à l'antenne qu'il voulait rejoindre la Super League", confie l'entourage d'Al-Khelaïfi.
"Ce qui n'a pas aidé, c'est quand Pablo a perdu la tête, crié dans tout le stade et expliqué à l'antenne qu'il voulait rejoindre la Super League", confie l'entourage d'Al-Khelaïfi.
Un Classique sous haute tension
Cette rupture institutionnelle promet d'électriser un peu plus l'atmosphère du Classique OM-PSG de dimanche. Pour la première fois depuis l'arrivée qatarie, la corbeille présidentielle du Vélodrome sera le théâtre d'une véritable guerre froide.
Pablo Longoria a récemment enfoncé le clou sur France Inter : "Je ne me sens pas représenté par Nasser Al-Khelaïfi". Une déclaration qui acte définitivement la fin d'une alliance politique qui avait duré des années.
Pablo Longoria a récemment enfoncé le clou sur France Inter : "Je ne me sens pas représenté par Nasser Al-Khelaïfi". Une déclaration qui acte définitivement la fin d'une alliance politique qui avait duré des années.