AS Monaco : grosses tensions au sein du vestiaire, Pocognoli impuissant !

L'ambiance est loin d'être au beau fixe dans le vestiaire monégasque. Après le triste nul contre Pafos (2-2) en Ligue des Champions, les masques sont tombés. Les déclarations fracassantes des joueurs de l'ASM révèlent une équipe en crise ; une crise que Sébastien Pocognoli est pour l'heure incapable d'endiguer.

Scène rare et symptomatique d'un malaise grandissant. Denis Zakaria a ouvertement reproché à Aleksandr Golovin son marquage trop laxiste sur le corner fatal de la 88e minute. Un geste de frustration du capitaine suisse qui illustre l'exaspération collective.​

Lukas Hradecky n'a pas mâché ses mots non plus. Le gardien finlandais a lâché une punchline cinglante : « J'espère que ce n'était qu'un problème de concentration. Parce que si on commence à avoir peur des coups de pieds arrêtés, on est sur le mauvais chemin. Il faut se poser la question : est-ce que je veux battre mon adversaire direct ? »​

Un constat brutal. Monaco a encaissé ses deux buts sur corner face à Pafos. David Luiz puis le CSC malheureux de Salisu. Même schéma. Même passivité.​

Mohammed Salisu n'a pas épargné ses partenaires offensifs. Le défenseur ghanéen, pourtant auteur d'un CSC, a réalisé une prestation solide. Mais sa sortie médiatique a fait l'effet d'une bombe.​

« On a besoin de joueurs qui ont la bonne mentalité. En défense, ça se passe bien, on court, on s'aide. Mais devant, ce n'est pas le cas ».​ Et de conclure sans filtre : « Si on se relâche, ça finit en résultat de merde comme ça ».​

Le message vise clairement l'animation offensive. Monaco s'est créé des occasions en première période mais a totalement sombré après la pause. Balogun, Minamino, Golovin : tous sont passés à côté en seconde période.

Cette crise intervient après deux gifles 4-1 consécutives en Ligue 1, contre Lens puis à Rennes. L'arrivée de Sébastien Pocognoli n'a pas inversé la tendance. Samedi, le PSG débarque au Stade Louis-II. Un test de vérité pour un groupe qui implose.​